Un contrôle de police se termine pour l’interpellé, par un viol à la matraque et par des propos rapportés comme humiliants et racistes. C’est effrayant et inacceptable ! Il appartiendra à la justice de qualifier la nature de ces violences : les sanctions doivent être exemplaires. Il faudra aussi comprendre les causes qui rendent trop souvent des interventions de police attentatoires aux droits fondamentaux.
Les habitants des quartiers populaires ne sont pas des ennemis dont il faudrait se méfier et tenir à distance. Quel que soit le motif d’interpellation, la dignité de tout être humain doit être préservée si nous ne voulons pas qu’un fossé de haine et de défiance se creuse entre les forces de l’ordre et la jeunesse des quartiers populaires.
Comme l’a fait Pierre Laurent, j’affirme que les violences policières discriminatoires dans les banlieues doivent sortir du déni. Un débat public est absolument nécessaire pour refonder les missions de la police dans ces quartiers.
Fabienne HALOUI, Responsable de la lutte contre le racisme et pour l’égalité au PCF