Ce n'est pas le laborieux exercice de justification de ses choix politiques auquel s'est livré ce soir le Président de la République qui peut convaincre le pays. Tout le monde voit
que l'austérité mène à l'échec ici comme dans toute l'Europe. Mais le Président persiste et signe. Pire, il annonce une année 2013 de hausse continue du chômage, un nouvel allongement de la durée
de cotisation des retraites, et sur l'Europe il propose d'aller plus vite dans les sanctions infligées aux peuples en prenant Chypre comme exemple !
Les mots de François Hollande sont restés totalement déconnectés des urgences sociales et des solutions nouvelles
nécessaires. Rien de ce que nous avons entendu n'est de nature à rassurer les Françaises et les Français qui souffrent et ont plus que jamais besoin du changement pour lequel ils ont voté.
Il a vanté l'accord sur l'emploi signé par le Medef et trois organisations syndicales minoritaires en continuant à masquer
les graves reculs des droits sociaux qu'il contient. Alors que débute dans 4 jours à l'Assemblée nationale la discussion sur ce projet majeur, on attendait du Président qu'il s'explique ! Rien de
cela. Résultat, on s'apprête à faciliter encore les licenciements alors que le niveau de chômage bat tous les records !
Puisque le Président de la République ne veut rien changer à sa politique, rien entendre de la colère qui monte, j'appelle,
au nom du Parti Communiste Français et du Front de Gauche, les forces du changement à entrer massivement dans l'action pour exiger un changement de cap, pour dire stop aux politiques d'austérité,
stop aux licenciements, stop à la casse du code du travail et des services publics.
La semaine prochaine dans tout le pays, nous irons à la rencontre des salariés pour dénoncer les dangers du projet de loi
gouvernemental sur l'emploi et demander le vote de la proposition de loi que nous avons déposée pour interdire les licenciements boursiers. La journée d'action syndicale interprofessionnelle du 9
avril a tout notre soutien. Elle doit être le prochain grand rendez-vous de la mobilisation populaire.
Une impressionnante mobilisation policière pour accueillir ces travailleurs qui défendent leurs emplois et l'outil
industriel. La police était partout, y compris dans les hall des résidences avoisinantes.
La Fédération des hauts de seine du PCF et notre section étaient représentées.
Au nom du Parti communiste français et en mon nom propre, je voudrais saluer la mémoire du président Hugo Chavez Frias
décédé le 5 mars après avoir affronté courageusement une longue maladie.
Le peuple vénézuélien perd un dirigeant, sans doute le plus important dans son histoire récente, qui a changé radicalement ses destinées. Il reste le président des gens modestes qui a apporté des
avancées démocratiques et sociales sans précédent. Sous sa présidence, le Venezuela est devenu un pays indépendant et libre de la domination des pires fléaux du sous-développement dans lequel
l'avaient laissé des décennies de gouvernement des forces corrompues et soumises à l’hégémonie étasunienne.
Son décès est aussi une grande perte pour l'Amérique latine tout entière, pour tous ces pays avec qui le Venezuela a développé des relations de coopération et de solidarité, pour tous les
gouvernements progressistes avec qui le président Hugo Chavez Frias a commencé à construire une union continentale fondée sur le développement humain et le respect des souverainetés.
Je tiens à transmettre à son peuple, à sa famille, au vice-président Nicolas Maduro et à tous les révolutionnaires vénézuéliens nos plus attristées condoléances et toute notre solidarité. Nous
sommes confiants dans l'avenir de la révolution bolivarienne et des peuples de l'Amérique latine forts de l'œuvre qu'il laisse.
La manifestation du 5 mars à 14h00 contre l'ANI à l'appel de les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires partira de Châtelet
pour se rendre à l'Assemblée nationale via rue de Rivoli.
Le point du Front de gauche se tiendra au Palais Royal le long du boulevard Rivoli à 13h30, il faut donc une présence militante large à ce moment jusqu'à la fin du défilé.
Cliquez ci-dessous sur l'image pour lire le tract d'appel à la manifestation :
Communiqué de presse du Groupe Comununiste Républicain et Citoyen du Sénat
La proposition de loi déposée par le groupe Communiste Républicain et Citoyen visant à amnistier les faits commis lors de
mouvements sociaux et revendicatifs a été adoptée aujourd’hui à l’issue de son examen en séance publique. C’est une première victoire pour les luttes sociales et associatives.
Les personnes qui ont choisi l’indignation à la résignation ne seront plus stigmatisées et menacées de ce seul fait. Cette
discussion apporte la preuve que lorsque la gauche travaille ensemble, elle peut aboutir à des textes essentiels qui donnent de véritables signaux au monde du travail, et plus largement à notre
société.
Les sénateurs CRC sont très fiers de ce premier pas. Le parcours législatif reste long et ils attendent de l’Assemblée
Nationale, où le débat devra avoir lieu rapidement car l’urgence sociale est là, qu’elle apporte les modifications positives et nécessaires afin que la loi n’oublie personne.
Pour l'amnistie des syndicalistes et associatifs condmnés sous Sarkozy soutenons la proposition de loi des
parlementaires du Front de gauche
Meeting avec Pierre Laurent et des témoignages d’élu-e-s et de militant-e-s, parmi lesquels :
Cédric Liechti, secrétaire général CGT Energie de Paris, incriminé en 2009 pour « entrave au travail, occupation illicite
de locaux et menaces à l’encontre de cadres de l’entreprise » suite au mouvements de grèves du printemps 2009 d'EDF et GDFSuez,
Pierre Tartakowsky, Président de la Ligue des Droits de l'Homme,
Pascale Soulard, Ergonome spécialiste du travail et du droit syndical,
Bernadette Hetier, co-présidente du MRAP,
Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail, spécialiste du droit du travail et du salariat.
Rendez-vous lundi 25 janvier 2013 au Théâtre Dejazet
1, Boulevard du Temple 75003 Paris
M° République
Pour celles et ceux qui le souhaitent, départ groupé à 17h15 au RER De Rueil-Malmaison
À noter aussi : le rassemblement devant le Sénat le 27 à 13h00