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Le PCF : votre bien commun

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 08:51

Manif-retraites-23_9_2010.jpgNous vivons depuis ce matin une nouvelle journée de mobilisation exceptionnelle avec un élargissement notable du mouvement dans le secteur privé. C’est à un véritable déferlement humain auquel nous avons à nouveau assisté sur tout le territoire national. A la guerre sociale menée contre nos droits, nous avons répondu par une gigantesque mobilisation fraternelle et solidaire. La rue a parlé et elle est unanime. Le gouvernement a perdu la bataille de l’opinion publique. Il n’a plus le choix. Nicolas Sarkozy et les siens misaient une fois encore sur le découragement des salariés et le passage en force à l’Assemblée nationale. Ils doivent se rendre à l’évidence. Le rejet du projet gouvernement est plus que jamais clair, net, et massif. Plus aucune catégorie de la population ne fait exception. L’arrogance, le mépris, la mise au pas du Parlement, ça ne passe décidément pas !

 

La mobilisation vient de franchir une étape décisive et la confiance a bel et bien changé de camp. J’appelle les citoyennes et les citoyens à amplifier jour après jour le mouvement engagé jusqu’à la victoire contre le projet gouvernemental.

 

La conclusion à tirer de cette journée est claire. Le peuple français doit être entendu ! La démocratie doit être respectée ! Le gouvernement n’a d’autre alternative que de retirer son texte de l’ordre du jour du débat parlementaire. Le dossier des retraites doit être repris à zéro avec les syndicats, sur d’autres bases que celle de recul de l’âge légal du droit à la retraite. Chaque parlementaire qui continue à prêter sa voix à la remise en cause du droit à la retraite à 60 ans ne peut aujourd’hui que se déconsidérer aux yeux de ses électrices et de ses électeurs.

 

Oui, une autre réforme des retraites est possible, qui garantisse pour toutes et tous, un véritable droit à la retraite à 60 ans, avec une pension qui permette réellement de vivre et de profiter de belles années de retraite bien méritées après une vie de travail intense. Oui, une autre réforme des retraites est possible qui garantisse réellement l’égalité des femmes devant ce droit, qui permette aux jeunes d’ espérer autre chose que la précarité au travail pour aujourd’hui et la misère en fin de vie pour demain.

 

Le développement d’emplois de qualité pour toutes et tous, la réorientation des richesses créées par le travail vers les salaires et le financement d’une protection sociale solidaire, la mise à contribution des revenus financiers gâchés sur les marchés boursiers peuvent être les bases solides d’une autre réforme, plus juste et plus efficace contre la crise. Les parlementaires communistes, au Sénat après l’Assemblée, restent entièrement mobilisés aux côtés des salariés. Ils et elles prendront dans les jours à venir, et dans le débat au Sénat à partir du 5 octobre toutes les initiatives nécessaires pour continuer à porter la voix du mouvement engagé dans le pays.

 

Le Parti communiste français soutiendra toutes les formes d’action décidées par les salariés et leurs syndicats dans l’unité. J’appelle les militantes et les militants communistes à multiplier les initiatives dans les prochains jours : soutien à toutes les actions de lutte sur le terrain ; carte postale à envoyer massivement à l’Élysée ; signature de la pétition autour du projet de loi alternatif élaboré par les parlementaires communistes et du Parti de Gauche qui a déjà recueilli plus de 150.000 signatures...

 

Ce soir, nous adressons à Nicolas Sarkozy un message clair : « Assez, Monsieur le Président, nous ne lâcherons pas ! ». Une autre réforme des retraites est possible. Maintenant, nous savons que nous pouvons la gagner.

 

 

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 22:08

Guerre des retraitesAlors que 74% des salarié-e-s refusent le recul des âges légaux de départ et que 63% réclament l’ouverture d’un vrai débat national incluant des propositions alternatives (CSA-La CGT), Nicolas Sarkozy et les députés UMP ont choisi d’utiliser la force pour faire passer à l’Assemblée nationale leur « réforme » sur les retraites. Les syndicats unis sont, eux, déterminés à faire céder le gouvernement.

 

Le 23 septembre, journée nationale de grèves et de manifestations, comptera pour imposer le droit à la retraite à 60 ans à taux plein.

 

Avec la retraite à 62 ans (à 67 ans à taux plein) c’est la vie des salarié-e-s qui serait mise à mal. L’objectif de la droite et de mettre en cause notre système de solidarité entre actifs et retraités.

 

Pourtant, l’allongement de la durée de vie en bonne santé devrait être considéré comme la chance d’une nouvelle période de vie sécurisée et les moyens existent pour financer une bonne retraite à 60 ans pour tous.

 

Les solutions existent. C’est le sens de la proposition de loi des parlementaires communistes, républicains et du Parti de gauche, garantissant le financement de la retraite à 60 ans à taux plein. Plus de 200 000 citoyen-nes ont signé cet été une pétition pour la soutenir.

 

Le débat parlementaire n’est pas fini, il se poursuit au Sénat. Derrière les syndicats, le PCF appelle à la manifestation le 23 septembre dans toutes les villes de France. L’heure est à la mobilisation massive pour faire échouer cette réforme. Le 23 septembre, des millions de salarié-es seront mobilisés pour se faire entendre et respecter.

 

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF, ainsi que Marie-George Buffet et les parlementaires communistes et républicains seront présents à la manifestation. :

 

BASTILLE à 13h00 vers DENFERT-ROCHEREAU

 

 

 

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 17:00

Copenhague.jpgAprès l’échec du sommet sur l’environnement de Copenhague, les peuples doivent se faire entendre pour qu’enfin des décisions soient prises au sommet de Cancun. 

 

Tout progrès dans la préservation de l’en­vironnement, la survie de la planète est illusoire si l’on ne s’attaque pas au talon de fer de l’argent roi, de la spéculation boursière et financière. Il n’y aura pas de progrès écologique sans progrès social. Justice sociale et justice écologique vont de pair. Il n’y aura pas de monde harmo­nieux tant qu’un enfant meurt de faim tou­tes les cinq secondes, tant qu’un milliard d’autres n’a pas accès à l’eau potable et que des centaines de millions d’autres sont privés d’électricité, d’éducation. Les para­dis fiscaux regorgent de 10 000 milliards de dollars. Oui ! 10 000 milliards de dol­lars, alors qu’il suffirait de 30 milliards de dollars pour que tout le monde ait accès à l’eau potable. 

 

Depuis quelques semaines la famine s’ag­grave à nouveau dans de nombreux pays, pendant que les grands financiers, les spéculateurs-affameurs font monter les prix alimentaires, spoliant à la fois les producteurs agricoles,  les consommateurs et affamant une partie de l’Afrique.

 

Il y a bien deux logiques qui s’affrontent. L’une, au service de la vie, au service des êtres humains. L’autre, celle du turbo-capitalisme qui a pour priorité l’argent, le profit, la spéculation. Deux logiques. C’est une lutte de classe acharnée qui est engagée à l’échelle de la planète entre la minorité des détenteurs de capitaux, res­ponsables de la crise actuelle et l’immense majorité des peuples qui la subissent, qui en souffrent terriblement à des degrés divers. 

 

Le moment est venu de dire haut et fort qu’il n’y a pas d’issue dans l’accapare­ment des richesses du travail des êtres humains, de la nature par une poignée de parasites. Comment supporter plus long­temps que la moitié de la population mon­diale survive avec seulement deux dollars par jours quand les 15 personnes les plus riches du monde ont un patrimoine dépas­sant les richesses des pays d’Afrique ? 

 

Là réside la cause fondamentale de la crise mondiale que nous connaissons. C’est la crise d’un système : le capitalisme ! 

 

Le moment est venu de dire haut et fort que l’avenir est dans  le partage des richesses, une nouvelle manière de les produire, dans le cadre d’un autre déve­loppement durable, humain, écologique, solidaire.

 

 

 

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 16:48

Icade3.jpgLes salariés vivent au quotidien les difficultés de logement.

 

Temps de trajet domicile-travail qui ne cesse de s’allonger, attente d’un logement social adapté et abordable, salaires trop faibles pour se loger dans le privé ou payer son loyer. Une crise du logement, qui culmine dans le fait que certains salariés viennent tous les jours travailler et sont pourtant sans domicile fixe : vivant en foyer, hébergés à droite à gauche ou dormant dans leur voiture…

 

Avec la rénovation urbaine, qui pour l’heure démolit plus qu’elle ne reconstruit, et cela avec un important financement du « 1% logement », il y avait en 2008 13 679 logements sociaux en moins par rapport à 2006 ! De 1989 à 2003, le nombre de logements construits en Île-de-France a chuté de 61 000 à 32 000 par an. Après la reprise de la construction observée entre 2004 et 2007, l’évolution est redevenue négative. Si les responsabilités sont multiples, elles sont cependant identifiables :

- l’Etat se désengage du logement social, les entreprises, quand elles ont un patrimoine de logements, le vendent ! …

- les fonds du « 1% logement » (organismes regroupés au sein d’Action logement) sont bien loin d’être utilisés pour satisfaire les besoins des salariés et de leur famille : financement des programmes de rénovation urbaine (ANRU) et d’amélioration de l’habitat (ANAH) par exemple,

- les conventions entre les entreprises et les organismes portent trop peu sur les réservations de logements,

- à la précarité de l’emploi, il n’y a pas de réponse côté logement, ou alors des dispositifs eux aussi précaires…

 

L’accès de tous à un logement est une exigence légitime. Cela passe par la construction de logements sociaux de qualité à la hauteur des besoins; l’accès à un logement stable et autonome pour tous, neuf ou rénové, pour une quittance (loyers + charges) ne dépassant 20% du revenu; un grand service public de l’habitat et du logement.

 

Ces 3 exigences sous-tendent la transparence sur la gestion et l’attribution des logements, la réhabilitation des logements insalubres, la réquisition des logements vides appartenant aux institutionnels, l’abrogation de la loi Boutin, le renforcement du rôle des CE et des organisations syndicales dans la gestion des fonds du « 1% logement », qui doivent être utilisés pour la satisfaction des besoins des salariés.

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 12:53

 

 

 

Des milliers de salariés et militants syndicaux se sont rassemblés mercredi à la mi-journée place de la Concorde face à l’Assemblée nationale, pour exhorter les députés à ne pas voter la réforme des retraites dont l’adoption en première lecture a finalement eu lieu dans l’après midi. Les députés et sénateurs communistes ont décidé d’aller à leur rencontre pour manifester solidarité et détermination : « La retraite, c’est 60 ans ! ».

 

L’accès au Palais Bourbon étant interdit rive gauche par une rangée de CRS, les députés et sénateurs communiste et du parti de gauche, privés de paroles par le président de l’Assemblée nationale, sont allés rencontrer les manifestants (déclaration de Pierre Laurent). Une trentaine d’élus PCF, et du Parti de Gauche, députés et sénateurs, se sont frayés un chemin sur le pont de la Concorde, ainsi que Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. « Cette loi, on la fera sauter même s’ils la votent ce soir », a lancé Marie-George Buffet, acclamée par des manifestants. « Les députés avec nous ! », ont-ils scandé. Rendez- vous est pris pour le 23 septembre

 

 

 

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 12:29

Le Président de la République déshonore chaque jour un peu plus notre pays. Malgré la réprobation du monde entier, Nicolas Sarkozy continue dans sa fuite en avant xénophobe en justifiant la poursuite de la chasse aux Roms et aux étrangers.

 

Après s’en être pris violemment à Viviane Reding, il s’est livré à une féroce altercation avec le Président de la Commission Européenne Barroso, dont il a cherché à nier l’existence quelques heures plus tard devant les journalistes.

 

Non content de diviser les Français entre eux, il tente maintenant d’opposer les peuples européens. Cette attitude est indigne d’un chef d’état !

 

Nicolas Sarkozy tente de justifier l’inacceptable, n’hésitant pas à mentir sur sa non-connaissance de la circulaire du ministère de l’intérieur jugée discriminante. Ses accusations contre un obscur fonctionnaire du ministère de l’Intérieur ne trompent personne.

 

Aujourd’hui, il fait mine de découvrir l’existence de bidonvilles aux portes des grandes villes qu’il juge désormais inacceptables sur le territoire français. Mais le Président se moque du monde, lui qui n’a eu de cesse avec son gouvernement de casser le logement social et l’hébergement d’urgence qui relève pourtant de la seule compétence de l’État.

 

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF,

 

 

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 17:57

Le président du Conseil général, M. Patrick Devedjian, pose vendredi 17 septembre, la première pierre de 119 logements d’une résidence étudiante à Antony, au sein du quartier rénové Noyé Doré.

 

Selon son communiqué de presse, 1 700 logements seraient « réalisés, en cours de réalisation  ou en cours de montage ». La réalité des faits est toute autre : alors que la convention-cadre entre l’Etat et le Département, passée en 2008, prévoyait la création de 3 000 logements étudiants d’ici 2013, à ce jour, moins de 300 logements étudiants ont été réalisés. De plus,ces logements sont issus d’opérations antérieures, de 2006 à 2008.

 

En 2010, seuls 267 logements sont explicitement financés au titre de la convention-cadre : 44 à Sèvres, 104 à Suresnes et 119 à Antony. Ces projets de construction, tous votés en 2010, sont des PLS, logements intermédiaires à loyers élevés.

 

Avec les 548 chambres détruites du bâtiment C de la résidence universitaire d’Antony, le solde de l’action du département sur l’offre nette de logement social étudiant disponible est donc négatif !

 

Il faut aussi rappeler que le programme de destruction de la RUA d’Antony portera au total sur plus de 1 000 chambres, qu’un loyer en PLS est plus cher de 40% qu’un loyer en HLM classique et que le plafond des ressources annuelles applicable aux PLS s’établit à près de 2,3 fois celui applicable au PLA-I et de 1,3 fois celui applicable au PLUS.

 

Monsieur Patrick Devedjian conduit une politique visant à aggraver la sélection sociale dans l’accès aux études supérieures. En détruisant en priorité les chambres à loyers accessibles et en construisant des logements deux fois plus chers, le département remodèle le nombre de logements et les catégories d’étudiants qui pourront y prétendre.

 

Tout comme nous avons obtenu auprès du gouvernement le rétablissement de l’Allocation logement pour les étudiants il nous faut maintenant obtenir de Patrick Devedjian la construction de réelles résidences sociales.

 

 

 

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 15:58

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 22:18

Guerre des retraitesDimanche soir, à quelques heures d’intervalles, Claude Guéant et Henry Guaino, les conseillers spéciaux de l’Élysée ont fait le service après-vente de l’action gouvernementale : négociations possibles sur le dossier des retraites sans toucher aux 62 et 67 ans, soutien au Ministre Woerth, hausses d’impôts, remaniement ministériel, justification des expulsions des roms...

 

La fébrilité gagne Nicolas Sarkozy qui n’a plus que ses VRP élyséens à envoyer devant les média, au vu des sondages désastreux pour l’exécutif : 7 Français sur 10 soutiennent la manifestation de mardi contre la réforme des retraites.

 

La victoire peut être au bout de cette mobilisation !

 

Le PCF appelle tous les hommes et toutes les femmes à se mobiliser, demain et tout au long du débat parlementaire pour montrer leur détermination à refuser cette réforme que l’on tente de nous imposer par tous les moyens. Ensemble et aux côtés des syndicats, soyons des millions à rejeter ce projet et à défendre une alternative crédible et juste.

 

Demain, mardi 7 septembre à 11h00, Pierre Laurent, accompagné de militant-e-s et élu-e-s communistes se rendront devant l’Assemblée nationale pour remettre les 100 000 pétitions « Pour une réforme des retraites juste et efficace, une proposition de loi alternative », soutenant la proposition de loi déposée par les député-e-s communistes, républicains, du Parti de Gauche. A 14h00, ils se rendront ensuite à la manifestation pour dire non à la réforme des retraites du gouvernement (Angle Boulevard Richard Lenoir/boulevard Voltaire et Angle place de la Bastille).

 

La manifestation partira de la place de la république à 14h00

 

INFO : compte tenu des prévisions de participation, la manifestation comportera 2 cortèges. Il y aura donc également 2 points fixes du Parti. Les militants communistes des Hauts-de-Seine sont invités à rejoindre celui de la Place de la Bastille à 13h30.

 

 

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 13:48

Ce texte d’appel, signé par plus de 50 organisations, réagit aux mesures gravissimes qu’envisagent Nicolas Sarkozy et son gouvernement.

 

Par ses propos et par ses actes sécuritaires, la droite tente de modifier le débat politique de la rentrée et d’étouffer la contestation sociale.

 

Plus que jamais, en perspective du rassemblement du :

 

4 septembre, 14 H place de la République à Paris

 

et de la grande journée d’actions du 7 septembre, il nous faut mener de front la mobilisation pour les libertés et les retraites,

 

Pour la coordination - Eric Corbeaux

 

 

Les plus hautes autorités de l’Etat ont fait le choix de jeter à la vindicte publique des catégories entières de population : Gens du voyage accusés comme les étrangers d’être des fauteurs de troubles, Français d’origine étrangère sur lesquels pèserait la menace d’être déchus de leur nationalité, parents d’enfants délinquants, etc. Voici que le président de la République accrédite aussi les vieux mensonges d’une immigration coûteuse et assimilée à la délinquance, et offre ainsi à la stigmatisation des millions de personnes en raison de leur origine ou de leur situation sociale.

 

Ce qui est à l’œuvre dans cette démarche ne s’inscrit pas dans le débat légitime, dans une démocratie, sur la manière d’assurer la sûreté républicaine. Le nécessaire respect de l’ordre public n’a pas à être utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires. Ni pour instituer des peines de prison automatiques, contraires aux principes fondamentaux du droit pénal, à l’indépendance de la justice et à l’individualisation des peines.

 

La Constitution de la France, République laïque, démocratique et sociale, assure « l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».

 

Nul, pas plus les élus de la nation que quiconque, n’a le droit de fouler au pied la Constitution et les principes les plus fondamentaux de la République.

 

Notre conscience nous interdit de nous taire et de laisser faire ce qui conduit à mettre en péril la paix civile.

 

Nous appelons à une manifestation le samedi 4 septembre 2010, place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, afin de fêter le 140e anniversaire d’une République que nous voulons plus que jamais, libre, égale et fraternelle.

 

 

 

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