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Le PCF : votre bien commun

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12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 14:39

Unis.jpgLe Front de Gauche s’est réuni le 9 juin dernier. Le PCF se félicite de cette réunion de travail qui a permis de nombreuses avancées dans la définition des initiatives et des axes de travail à porter ensemble dans les mois à venir .

 

Il a notamment été évoqué la nécessité de participer au développement de la résistance aux projets de la droite. Le Front de Gauche souhaite déployer tous les soutiens nécessaires aux luttes et mouvements qui empêcheront Nicolas Sarkozy de poursuivre la casse de nos systèmes de retraite ou de l’école publique. Indissociablement il prendra les initiatives de large débat permettant de construire une alternative politique sur les questions de l’Europe, de la Paix et des institutions de notre pays.

 

Les partenaires ont ensuite mis en avant la nécessité de travailler sans tarder au contenu de cette construction alternative et de démarrer un travail pour un « programme partagé » du Front de Gauche dans le cadre d’une dynamique populaire et citoyenne. Il a été convenu que le lancement public en serait effectué lors de la fête de l’Humanité.

 

Enfin, dans le cadre de cette dynamique, l’élargissement et l’enracinement populaire du Front de Gauche ont été discutés. Des plates formes de débat permettront de construire avec les représentants de la société civile qui le souhaitent, des espaces d’élaboration de ce projet partagé. Celles et ceux qui voudront contribuer individuellement à la démarche du Front de Gauche sans vouloir adhérer à l’une des trois formations qui le compose pourront devenir « Partisanes et Partisans du Front de Gauche » dans une forme associative à préciser.

 

Un comité de liaison permanent pour aider à la mise en œuvre de ces décisions sera mis en place. Celui-ci se réunira au plus vite pour préparer une nouvelle rencontre au sommet après le congrès du PCF et la journée nationale d’action du 24 juin.

 

 

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 09:27

Je t'envoie la réponse qui ne manque pas de sel de France 2, suite à l'émission de mercredi dernier avec le nouveau défenseur du pouvoir d'achat Bernard Tapie ...et fils.

J'avais envoyé un mot de protestation devant la promotion éhontée du site marchand de la famille Tapie sur une chaîne publique

48 heures après la réponse de France 2 !

 

Gérard.

 

Réponse de France 2 et en-dessous mon message.

 

Bonjour,

 

Nous avons bien reçu votre message, dans lequel vous exprimez votre mécontentement à propos du contenu de l'émission "L'objet du scandale" diffusée sur France 2 mercredi 02 juin.

 

Vous n'avez pas apprécié que cette émission invite Bernard Tapie et son fils pour faire la promotion de leur site internet. Il nous paraît important de vous rappeler que "L'objet du scandale" est une émission qui parle de l'actualité et de toutes les actualités à travers une organisation de plateau originale puisque ce sont les téléspectateurs qui posent les questions aux invités en toute liberté.

 

L'angle choisi de ce nouveau numéro en direct était de débattre autour d'un sujet qui interpelle les Français puisqu'il s'agissait de traiter du pouvoir d'achat et des moyens de lutter contre la crise, point de départ et de réflexion pour Bernard et Laurent Tapie qui ont décidé de suivre cette nouvelle tendance de consommation: acheter en faisant des économies sur internet grâce à des sites spécialisés.

 

Ce mode d'achat devient de plus en plus une mouvance de fond dans l'économie et dans les pratiques quotidiennes des Français d'où un vrai questionnement éditorial de la part de la rédaction de l'émission qui méritait qu'on aborde cette thématique dans la première partie de l'émission.

 

Vous vous interrogez également sur un point déontologique, les règles en vigueur sont tout à fait respectées comme vous pouvez l'imaginer, il n'est pas dans l'intérêt d'une chaîne de service public de pratiquer une quelconque complaisance ou un certain favoritisme envers telles ou telles personnalités.

 

D'une part, un état des lieux du marché a été établi en début d'émission ainsi qu'une présentation synthétique des principaux concurrents de ce site, d'autre part, au cours du débat la contradiction et les questions qui fâchent n'ont pas manquées qu'ils viennent des chroniqueurs et des Français présents sur le plateau, règles absolues dans une émission dite "d'échanges" afin de respecter tous les points de vue que peuvent représenter les différences d'opinions de tous les téléspectateurs.

 

Néanmoins, sachez que vos remarques ont été transmises à la direction des magazines qui gère cette émission ainsi qu'à la société de production qui l'a réalisée et qui en a, en complément de la chaîne, la charge éditoriale.

 

Je vous remercie d'avoir pris la peine de nous faire part de votre sentiment,

 

Salutations attentives,

France Télévisions

Médiation des programmes

>>> FTV Médiateur 06/03/10 11:04 >>>

Reachemine par : Médiateur des programmes France 2 3 4 noreply@francetelevisions.fr

 

 

From : valckgerard@aol.com

Sujet : scandaleux la promotion de Tapie - Objet du scandale

Début : Wed, 2 Jun 2010 22:34:14 +0200 (CEST)

--------------------------------------

|EMail:valckgerard@aol.com

|Civilité:Monsieur

|Nom:Valck

|Prénom:Gérard

|Code Postal:92500

|Objet:scandaleux la promotion de Tapie

|Titre émission:Objet du scandale

|Date de diffusion:02/06/2010

|Verbatim:Je trouve scandaleux que l'argent de la redevance de la télévision publique serve à faire la promotion du couple Tapie père et fils qui lancent un site marchand.

Il ne s'agit ni plus, ni moins d'une publicité clandestine ... d'un homme avec un passé sulfureux.

Le rôle d'une chaîne publique est-elle de promouvoir ce genre de personnage !

Si oui, cela est un vrai scandale !

Un défenseur du service public.

Bien cordialement###

 

 

 

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 13:44

Sans-papier_bastille.jpgCe matin, les sans-papiers qui occupaient les marches de l’Opéra Bastille se sont faits violemment évacuer par les forces de l’ordre. Au total 43 interpellations de sans papiers et de syndicalistes venus les soutenir et quelques blessés. Embarqués de force, certains sont maintenant menacés d’une comparution immédiate pour violence contre policiers.

 

Nous exigeons la libération immédiate de tous les gardés à vue, syndicalistes et sans papiers.

 

Le PCF réaffirme son soutien avec les travailleurs qui luttent pour leurs droits de salariés, et exige du gouvernement qu’il réponde à leur demande de critères de régularisation.

 

Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF, présent sur place ce matin s’est rendu à plusieurs reprises sur la place de la Bastille pour apporter son soutien aux travailleurs. Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF a, quant à elle, écrit au Premier Ministre et au Ministre de l’intérieur pour leur rappeler que « leur désarroi palpable lors de ce rassemblement, incite à la plus grande humanité dans le traitement de ces situations » demandant ainsi que le rassemblement puisse se tenir sans incident et dans le respect de ces salariés.

 

Nous demandons au gouvernement d’entendre leur appel à une fin de conflit digne et juste en libérant les arrêtés et en examinant les dossiers des salariés sans papiers avec la plus grande bienveillance.

 

 

 

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 09:40

Communiqué du groupe Front de Gauche, Parti Communiste Français, Gauche Unitaire et Alternative Citoyenne

 

Lors du Conseil d’administration du STIF du 2 juin, Laurence Cohen, administratrice et membre du groupe Front de Gauche, Parti Communiste Français, Gauche Unitaire et Alternative Citoyenne, a voté contre les fortes hausses tarifaires portant sur les forfaits et les titres de transports, applicables au 1er juillet.

 

Il est impensable de faire peser la crise sur les usagers déjà lourdement pénalisés par les réformes gouvernementales : 3,80 € de plus par mois (près de 50 € par an !), ce n’est pas acceptable.

 

Pour sortir de cette situation, les administrateurs Front de Gauche du Conseil régional et les élus communistes des départements ont déposé un vœu au conseil du STIF, proposant de reporter cette décision, le temps d’organiser une concertation avec tous les acteurs concernés (usagers, salarié-e-s, élu-e-s, représentants du monde économique) pour trouver d’autres pistes de financements.

 

Les solutions existent : un engagement plus fort des entreprises par la révision du versement transport, le non-versement de la TVA par le STIF, comme dans d’autres régions… Mais il faut pour cela se battre en mobilisant les associations, les syndicats, les élu-e-s afin d’obtenir du Gouvernement qu’il prenne enfin ses responsabilités.

 

Ce vœu n’a pas été accepté par une majorité d’élus (PS, Verts-Europe Ecologie) C’est regrettable ! Laurence Cohen, conformément aux engagements de campagne de son groupe (Front de Gauche, PCF-GU-AC) refuse de s’associer à une décision de résignation, qui pénalise financièrement les usagers.

 

Cette politique tarifaire injuste risque d’enfermer le STIF dans une logique consistant à solliciter toujours davantage ces derniers. Elle contredit les engagements pris par les différentes listes de gauche et écologistes aux élections régionales, qui insistaient sur la nécessité d’une politique sociale forte axée sur la réduction des inégalités.

 

Pour ces raisons, le groupe Front de Gauche, PCF-GU-AC continuera à s’opposer à toutes hausses tarifaires supérieures à l’inflation. Nous porterons le projet de création d’une zone unique à 56 euros et l’élargissement de la tarification sociale. C’est nécessaire pour un véritable droit à la mobilité pour tous et toutes.

 

L’heure est à la mobilisation pour obtenir de nouvelles ressources et franchir une nouvelle étape dans le développement et l’amélioration des transports en Île-de-France.

 

 

 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 22:12

Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens dénonce l'attaque meurtrière de la flottille de la liberté pour Gaza, par l'armée israélienne dans les eaux internationales et appelle à manifester pour exiger :

 

 Maintenant !

 

La levée du Blocus illégal de Gaza

 La fin de l'impunité d'Israël : jugement de tous les crimes de guerre

Des sanctions internationales : suspension de l'Accord d'association avec l'Union Européenne

Libération immédiate de tous les militants-es de la solidarité internationale, de toutes les nationalités détenus-es en Israël

Acheminement de toute la cargaison humanitaire à Gaza sous contrôle international

Retour de tous les bateaux.

 

Samedi 5 juin à 15h

Place de la Bastille en direction de la Concorde

 

Sur la tribune à l'arrivée: les Français de la flottille de la liberté pour Gaza

 

 

Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – Alliance for Freedom and Dignity (AFD) - Alternative Libertaire (AL) - Américains contre la Guerre (AAW-France) - Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) - Association des Tunisiens en France (ATF) - Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) - Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC - France) - Association pour les Jumelages entre les camps de réfugies Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) - Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) - Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) - Cedetim - Collectif des Musulmans de France (CMF) - Collectif Faty Koumba : association des libertés, droits de l’Homme et non-violence - Collectif Interuniversitaire pour la Coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) - Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) - Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR P-O) - Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) - - Droit-Solidarité - Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) - Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) - Fédération Syndicale Unitaire (FSU) - - Gauche Unitaire (GU) - Génération Palestine - La Courneuve-Palestine - Le Mouvement de la Paix - Les Alternatifs - Les Femmes en noir - Les Verts - Ligue internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté - section française Women’s International League for Peace and Liberty (LIFPL) - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femme Egalité - Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti Communiste Français (PCF) - Parti de Gauche (PG) - Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Solidarité Palestine 18e – Une Autre Voix Juive (UAVJ) – Union de Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) - Union Générale des Etudiants de Palestine (GUPS-France) - Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - Union syndicale Solidaires!

 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 21:52

Texte communiqué par Guy  Evrard :

 

Un extraordinaire bain de jouvence nous attendait, ce matin du dimanche 16 mai 2010, sur le plateau des Glières, au mémorial de ce haut lieu de la résistance armée, au cœur du maquis de Haute-Savoie. Malgré le froid glacial du matin, nous étions plusieurs milliers de manifestants de tous ages, sans badges ni banderoles, réunis à l’appel de l’association CRHA « Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui » pour défendre le modèle social issu du programme du Conseil National de la Résistance (CNR).

 

Sur la modeste tribune se succédèrent pendant deux heures et demi des représentants de la résistance d’hier et d’aujourd’hui. Témoignant de leurs luttes passées et actuelles, ils affirmèrent avec force leur opposition résolue à l’entreprise de destruction systématique et sans merci menée par les forces politiques au pouvoir dans notre pays, contre les conquêtes sociales issues de la résistance.

 

Nombreux sont ceux de nos concitoyens qui commencent seulement à mesurer la portée du programme du CNR et le changement radical qu’engendra sa mise en application au lendemain de la guerre. Magnifiquement intitulée « Les jours heureux », l’édition clandestine du 24 mars 1944  de ce texte fondateur était une œuvre collective rédigée par des résistants, au péril de leur vie, et signée à l’unanimité par les représentants des principaux mouvements et partis de la résistance.

 

La lutte pour l’application de ce programme ambitieux fut victorieuse de sorte que la France devint, à la libération, un « pays d’exception » marqué par des conquêtes majeures comme la sécurité sociale, les retraites, la mise sous contrôle des banques, la liberté de la presse, les services publics, le droit du travail. Les trente glorieuses ont largement prouvé l’efficacité sociale de ces réformes, même si on était encore loin d’en avoir exploité toutes les potentialités.

   

Mais lorsque survint le renversement du rapport des forces entre le capital et le travail, aggravé fortement à partir des années 80, les puissances financières et leurs relais politiques s’acharnèrent au pillage et à l’accaparement privé des richesses produites par la collectivité nationale, en s’efforçant de balayer tous les obstacles à leur domination sans partage. Les fantastiques gains de productivité réalisés grâce aux progrès des sciences et des techniques, qui auraient dû permettre d’accentuer le progrès social, de développer la culture, la santé, les loisirs…, furent utilisés pour aggraver l’exploitation et la précarisation des salariés. En détruisant les principes de solidarité durement acquis dans les luttes et en instaurant le retour du temps du mépris des droits humains au bénéfice de l’enrichissement sans limite d’une poignée de prédateurs multimilliardaires, le dogme capitaliste sans contre-pouvoir fait courir de nouveau à notre pays et à la société humaine mondialisée, de terribles risques à brève échéance.

 

En France, on mesure mieux aujourd’hui, suite à l’effondrement dans la collaboration de classe de l’essentiel des forces politiques et syndicales, l’ampleur de la revanche que les capitalistes sont en train de prendre sur le monde du travail, sur les simples citoyens, mais aussi sur les couches moyennes.

 

Les gigantesques transferts financiers organisés actuellement par les autorités nationales et supranationales, en faveur de la spéculation et de l’évasion fiscale, révèlent des mécanismes de pillage des fonds publics en plein développement. La manipulation des institutions, par les traités et réformes constitutionnelles se fait au mépris du suffrage universel. Elle est conçue pour empêcher tout recours démocratique des peuples contre les injustices qu’ils subissent, et se renforce particulièrement dans les pays de l’union européenne où la misère gagne du terrain.

 

Quoi qu’en disent les gouvernants et les médias de masse à leur service, cette politique résulte d’une volonté de revanche s’inscrivant dans la durée, ainsi que le déclara le 4 octobre 2007, Denis Kessler, ancien vice-président du Medef : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance. (…) Le gouvernement s’y emploie ».

 

Ce travail de démolition est, en effet, largement engagé. La justice, la santé, l’école, le code du travail, les libertés publiques, etc… en font les frais chaque jour. Mais tout n’est pas aussi simple pour la coalition réactionnaire au pouvoir. Car si la cupidité des spéculateurs et des tenants de la haute finance est manifestement sans limite, les dégâts sociaux et environnementaux de la guerre économique et sociale déclanchée contre les peuples et leurs conditions de vie « pour satisfaire les marchés !!! » provoque un réveil des consciences que le matraquage audiovisuel incessant peine de plus en plus à contenir.

 

Ainsi aux Glières, en riposte aux tentatives de récupération des hauts faits de la résistance par le chef de l’état lors de son pèlerinage annuel (dont l’organisation et le déroulement ont scandalisé les résistants), une poignée de militants haut-savoyards a initié en 2007 un rassemblement citoyen annuel. Sous la pression des évènements et du comportement « débridé » du pouvoir, cette manifestation locale a pris maintenant une dimension véritablement nationale. Les manifestants viennent de toute la France et les témoignages des résistances citoyennes actuelles montrent que la base d’indignations et de revendications légitimes qui les motivent s’élargit sérieusement. Le lien qui s’établit ainsi entre ce mouvement de résistance et de désobéissance civique et les luttes de jeunesse de nos anciens du CNR pour « les jours heureux » produit une véritable rupture avec le pessimisme ambiant.

 

En écho aux témoignages émouvants et combatifs comme celui d’Odette Nilès, internée avec Guy Moquet au camp de Chateaubriand dont elle préside l’amicale, du résistant Léon Landini, membre des bataillons FTP-MOI à Lyon, des messages de soutien de grandes figures comme Stéphane Hessel (qui fut résistant, déporté, Ambassadeur de France et co-rédacteur de la charte universelle des droits de l’homme) et Raymond Aubrac (ancien résistant, ex commissaire de la République) tous deux militants infatigables actuellement en déplacement à l’étranger, les résistances actuelles prennent toute leur dimension historique : Didier Poupardin, médecin de quartier à Ivry milite avec acharnement contre les déremboursements de l’assurance maladie pénalisant les familles modestes, Dominique Liot, agent EDF membre des Robin des Bois, est poursuivi pour avoir remis le courant aux foyers en difficulté, François Ruffin journaliste victime de procès dans l’exercice de son métier, lutte pour l’indépendance de la presse. Serge Portelli, magistrat et vice-président du Tribunal de Paris, nous éclaire ainsi : « …nous ne sommes plus dans une démocratie, pas dans un Etat autoritaire, mais dans un Etat limite… » ; « Il y a aujourd’hui une haine de notre passé : ce n’est pas simplement mai 68 dont on ne peut plus parler, ce sont les valeurs, effectivement, de la Résistance et même au delà, les valeurs de la Révolution et celles des Lumières ».

 

Didier Magnin, pilier de l’association CRHA avec le résistant Walter Bassan et le réalisateur Gilles Perret, appelle à réinventer notre modèle social, en référence à celui du CNR, à construire un programme politique, social du XXIème siècle, à construire une nouvelle utopie réaliste.

 

 

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 21:41

 

Déclaration de Patrick Jarry

maire de Nanterre et conseiller général des Hauts-de-Seine

président de l’Epasa, vice-président de l’Epad

 

 

Les travaux du Conseil d’Etat viennent de le confirmer : le projet de décret gouvernemental, qui prévoyait d’étendre le quartier d’affaires de La Défense sur plus de 200 hectares à Nanterre est purement et simplement retiré. Ni le secteur des Guilleraies, ni celui des Hautes Pâtures ne figurent dans le nouveau périmètre de l’opération d’intérêt national.

 

C’est une très bonne nouvelle pour notre ville, ses habitants, ses salariés. Le gouvernement a échoué dans sa tentative de réquisitionner, de manière autoritaire, une partie majeure de notre territoire. La volonté d’imposer à toute une ville un modèle d’aménagement exclusivement financier, au mépris des besoins économiques, des urgences sociales et des exigences écologiques a été mise en échec.

 

Je tiens d’abord à remercier les Nanterriennes et les Nanterriens, les associations, les salariés qui se sont mobilisés pour empêcher le mauvais coup qui se préparait contre notre ville, et contre eux. La réunion extraordinaire du conseil municipal il y a tout juste un an, les 7 000 pétitions portées à l’Elysée par l’ensemble de la majorité municipale, les ateliers de l’Ouest parisien qui ont réuni 750 personnes et ont montré que d’autres choix étaient possibles, notre interpellation publique des têtes de listes aux élections régionales: toutes ces actions et initiatives ont construit le succès que nous obtenons aujourd’hui.

 

Certes, le décret sur la fusion des deux établissements publics d’aménagement est maintenu, et je le regrette vivement. Dans la relation entre l’Etat et la ville de Nanterre, la disparition de l’Epasa marque une rupture de l’équilibre auquel nous étions parvenus depuis dix ans. J’ai donc clairement fait savoir au ministre Jean-Louis Borloo que le futur établissement public ne doit pas avoir d’autres missions que de poursuivre l’opération Seine-Arche à Nanterre, et de mettre en œuvre le plan de rénovation de La Défense tel qu’il a été décidé par l’Etat. Il faudra être particulièrement vigilant sur ce point.

 

L’avenir de Nanterre et de l’Ouest parisien ne doivent plus être pensés à partir des logiques financières du quartier d’affaires de La Défense, mais d’abord à partir des aspirations des habitants et des salariés du territoire, et de la nécessité de combattre les inégalités et déséquilibres au sein de la métropole francilienne.

 

L’aménagement de Nanterre ne doit pas être conçu comme un moyen de financer la rénovation de La Défense, et ne peut plus consister à empiler des mètres carrés de bureau au mépris des besoins humains. Les grands défis à relever, tant à Nanterre qu’à l’échelle de la métropole, sont l’accès au logement pour tous, la diversification des emplois pour faire reculer le chômage, l’égalité des chances, et un mode de développement durable.

 

C’est à partir de ces exigences que la ville de Nanterre poursuivra le travail engagé avec les communes voisines, et s’engagera dans le dialogue avec l’Etat dans la perspective d’un contrat de développement territorial. Nul doute que cette nouvelle étape nécessitera de nouvelles mobilisations. Nous y sommes prêts, avec confiance et détermination.

 

 

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 16:55

Gaza.jpgMarie-George Buffet : Je tiens à exprimer ma condamnation et mon indignation devant l’attaque meurtrière de l’armée israélienne contre la flottille de 6 navires de matériels humanitaire destiné à Gaza. Il est intolérable que le gouvernement israélien puisse ainsi utiliser la force armée au prix d’un véritable massacre avec pour seul objectif de faire respecter quoiqu’il en coûte un blocus illégal et illégitime. En ces heures dramatiques la solidarité avec le peuple palestinien doit se marquer avec force.

 

Une fois encore Israël se met en dehors des règles les plus communément admises dans les relations internationales. Cette attaque injustifiable et consternante suscite une forte émotion. Elle doit conduire les autorités françaises et leurs partenaires européens à rappeler fermement Israël au respect du droit international et à prendre les initiatives qui s’imposent.

 

Le blocus de Gaza doit être immédiatement levé, à défaut des sanctions internationales lourdes devraient être prises, notamment la suspension de l’accord UE/Israël. La France doit exiger la réunion d’urgence du Conseil de sécurité afin d’ examiner la grave situation ainsi créée et pour décider collectivement des mesures nécessaires pour contraindre Israël à appliquer les résolutions de l’ONU.

 

Un rassemblement de protestation contre l’agression israélienne envers la flotille internationale de la paix a eu lieu lundi soir à proximité de l'ambassade d'Israël. Voici les photos de Gérard Valck :

 

 

 

 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 09:33
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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 12:14

Les développements de la crise qui secoue l’Europe montrent tout l’intérêt qu’il y a dans le débat sur les retraites à pointer l’importance d’une taxation des revenus financiers.

 

Les banques et certains de leurs clients –gros patrimoines et grands groupes –, les compagnies d’assurances et les fonds d’investissement de l’Hexagone sont parmi les plus importants créanciers de la Grèce et aussi de l’Espagne et du Portugal. Dans l’anonymat des marchés financiers, ils ne sont pas les derniers à engran¬ger intérêts et plus-values somptueux de leurs opérations sur les titres de dette publique. Ils empruntent bon marché et prêtent cher ! En 2008, le total des revenus financiers encaissés par les entreprises non financières et les institutions financières s’est élevé à 260 milliards d’euros, ce qui équivaut à environ 13 % du PIB. C’est considérable, mais en 2009 ils ont fait mieux encore

 

La taxation des revenus des profiteurs de la crise relève ainsi quasiment de ce que le philosophe allemand Kant appelait un « impératif catégorique ». Ce serait une mesure de justice et bien plus encore. Cette spéculation est aujourd’hui, pour le capitalisme, comme une drogue dont il ne peut se passer. Il réalise d’énormes profits financiers qu’il accumule et il les accumule pour réaliser des profits financiers encore plus élevés au détriment de la croissance et de l’emploi. Aussi, la taxation de ces revenus à un taux équivalant à celui de la cotisation patronale vieillesse (8 %), qui rapporterait près de 23 milliards d’euros, aurait des vertus purificatrices, elle permettrait un début de désintoxiquation des « accros » à la croissance financière et contribuerait à réorienter l’argent vers les besoins sociaux.

 

En même temps, il est encore plus décisif d’insister sur cet autre impératif que devrait constituer une réforme de l’assiette des cotisations patronales pour la protection sociale. Il s’agirait de faire de ces cotisations davantage qu’un prélèvement sur la richesse créée : un stimulant, un incitateur à créer encore davantage de richesses de manière efficace. Dans ce but, on modulerait le taux de cotisation de telle sorte que les entreprises qui limitent les salaires et licencient soient assujetties à des taux beaucoup plus lourds. Inversement, les entreprises qui développent les emplois, les salaires, la formation, seraient assujetties à des taux relativement plus bas.

Le dernier rapport du COR (Conseil d’orientation des retraites) l’a montré : il n’y a point d’avenir pour nos retraites si l’on ne relance pas la croissance réelle et cette base pérenne et féconde de financement que constituent l’emploi, les salaires, les qualifications avec les élévations de productivité que celles-ci permettent.

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