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Le PCF : votre bien commun

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 21:59

La votation citoyenne contre la privatisation de La Poste a connu un grand succès à tel point que des bureaux de vote comme celui du marché Jaurès ont été complètement débordés.
Voici les résultats :







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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 16:18
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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 15:53

Les postiers qui écoutaient France Inter la semaine dernière, au lendemain de la journée nationale de grève du 22 septembre contre la privatisation, ont dû s’étrangler à plusieurs reprises. D’abord parce qu’au micro, « leur » ministre Christian Estrosi (chargé de l’Industrie), a qualifié la grève de « mobilisation très faible et très peu significative ». Selon des modalités de calcul différentes, les syndicats affichaient entre 30 et 40 % de grévistes, la direction, 22 %. Mais même en prenant le chiffre minoré de 22 %, cela représente 60 000 grévistes.


Magnanime, M. Estrosi a malgré tout exprimé son « respect » pour ces irréductibles inquiets. « Mon devoir, c’est de parler avec eux, de les rassurer, de les convaincre », a-t-il ajouté, paternaliste. « Je veux leur faire mesurer que cette réforme conserve à 100 % le statut public de l’entreprise et surtout protège leur statut », explique-t-il. « Notamment leur régime de retraite, puisqu’ils continueront à être affiliés à l’IRCANTEC, le régime dont bénéficient tous les fonctionnaires de la fonction publique ». Là, nouvel étranglement : les 130 000 postiers fonctionnaires (50 % de l’effectif) sont affiliés à la retraite de la fonction publique. Rien à voir avec l’IRCANTEC, qui est le régime de retraite complémentaire des salariés non titulaires du secteur public. M. Estrosi a donc parlé aux fonctionnaires comme s’ils étaient des contractuels !


La promesse d’une « sanctuarisation » du statut est vaine. Les agents de France Télécom en savent quelque chose : en 1996, le gouvernement Juppé leur avait garanti le maintien de leur statut, ce qui n’a pas empêché une transformation radicale de leurs conditions de travail. Officiellement, ils sont restés « fonctionnaires d’État », mais les règles de mutation, d’avancement à l’ancienneté, caractéristiques (à l’époque) de la fonction publique, ont laissé la place aux mobilités forcées et à l’individualisation. Le tournant s’est surtout manifesté par la saignée dans l’emploi exigée par la recherche
de rentabilité : France Télécom s’est «séparée» de 70 000 fonctionnaires, par départs « volontaires » en préretraite.


Rien à voir avec La Poste. D’après Christian Estrosi, La Poste « ne supprime pas d’emplois », elle « recrute, elle a recruté 6 000 personnes l’année dernière ». En 2008, d’après le très officiel bilan social de La Poste, il y a eu 8 238 embauches, mais 15 000 départs, soit un solde de 7 700 suppressions d’emplois, après 10 000 suppressions en 2007 et 14 000 en 2006. Depuis 2004, à coups de « réorganisations » du travail des facteurs (plan Facteur d’avenir), du tri (plan Cap qualité courrier), des guichets (plans Terrain et Bienvenue), La Poste a supprimé au moins 40 000 emplois par non-remplacement de départs en retraite. La moyenne d’âge des postiers (quarante-quatre ans, un tiers a plus de cinquante ans) lui offre un boulevard pour continuer. La différence avec France Télécom de 1996, c’est que la préparation de la privatisation est bien plus avancée.

Source : l'Humanité, Fanny Doumayrou

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 15:42

La Poste va constituer l’un des conflits majeurs de l’automne. Le gouvernement croit pouvoir faire passer la privatisation comme une lettre à la poste. La méthode est éprouvée comme en avaient fait l’expérience les salariés de France Télécom. Les dégâts humains sont lourds mais le bulldozer libéral était passé.


Les sirènes des marchés financiers n’avaient-elles pas chanté sur tous les tons que la concurrence abaisserait les prix pour les usagers devenus des clients, qu’elle dynamiserait le pouvoir d’achat des employés devenus des actionnaires, que la déréglementation libérerait le tra­vail de ses routines sclérosantes ?


L’heure du bilan sonne aujourd’hui comme un glas et l’efficacité économique n’est pas au rendez-vous. « L’expérience s’achète par le malheur », écrivait Balzac.


C’est dans ce creuset que les citoyens et les postiers ont puisé de bonnes raisons de se retrouver et de s’unir pour empêcher la transformation en société anonyme. À quoi servirait ce changement de statut, sinon à permettre demain que les capitaux privés s’y engouffrent ?


Dans la foulée de Reagan ou de Thatcher et, depuis vingt ans, les gouvernants français – certains, hélas, étaient socialistes – ont accéléré toutes les déréglementations depuis vingt ans. Mais le mythe de la clairvoyance et des bienfaits des marchés financiers vient de s’effondrer dans la crise économique la plus sévère depuis la Seconde Guerre mondiale. La population n’a pas envie de troquer la présence postale, l’égalité de traitement, une banque d’intérêt général contre les acrobaties des traders et la loi de la rentabilité maximum. Voilà pourquoi syndicats, usagers et partis de gauche se sont retrouvés dans le Comité national contre la privatisation de La Poste et orga­nisent une consultation nationale le 3 octobre. Déjà de nombreuses mairies – souvent sous l’impulsion de premiers magistrats communistes – ont annoncé qu’elles ouvriraient des bureaux de vote. Ailleurs, les militants prennent des dispo­sitions. Ensemble, par-delà leurs différen­ces ou même leurs divergences.


L’ampleur de ce front, la sensibilité extrême de la population quant à l’avenir de ce service public ont mobilisé le ban et l’arrière-ban des snippers sarkozistes. Les deux porte-parole UMP, Frédéric Lefebvre et Dominique Paillé, ont ouvert un feu de barrage en prétendant qu’il « n’y a aucun risque de privatisation ». Le chan­gement de statut ne répondrait qu’à une vague « question de gestion interne et de concurrence sur le marché ». Personne n’est dupe.


Le maintien et le développement de La Poste à la française et, pourquoi pas, son inclusion dans un grand service public européen sont devenus une impérieuse nécessité dans le contexte de crise où des territoires sont délaissés et des populations exclues du droit à communiquer. Il s’agit d’une propriété collective et tous les citoyens doivent pouvoir se prononcer sur son avenir. Le gouvernement se garde bien de prendre le risque d’un référendum.


Ce sont les opposants à ses projets qui en prennent l’initiative. Ils ont la sympathie de l’opinion publique. Un vote franc et massif peut faire reculer les privatiseurs.


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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 11:46

Réunis à l'initiative de notre section dans les locaux de la rue Gambetta, les partis de gauche organisés à Rueil (MRC, NPA, PCF, PG, PS, Verts) ont constaté leur accord avec les termes de l'appel du :

Comité national contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal

Ils ont décidé des modalités suivantes d'organisation de la campagne pour la votation citoyenne du 3/10/09 lancée par le Comité :

- dimanche 27/9/09 à 14h30 : Fête des parcs et jardins au Bois-Préau - diffusion par le PCF du tract appelant à la votation

- mercredi 30/9/09 à 7h30 : RER - diffusion par le PS de l'appel du Comité

- mercredi 30/9/09 à 17h30 : Centre Leclerc - diffusion par le PCF du tract appelant à la votation et votation sur place

- jeudi 1/10/09 à 17h30  : RER - diffusion par le NPA et le PCF des tracts et votation sur place

- samedi 3/10/09 (jour du marché) : Poste centrale rue Jean Jaurès : diffusion par le PS de l'appel du Comité national et votation sur place (votation organisée par la CGT).

Ces initiatives n'excluent évidemment pas celles qui pourraient être prises par ailleurs.


                                        Aux urnes, citoyen(ne)s !


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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 09:45

Face aux mauvais coups contre la Poste, les salariés ont réagi et les citoyens se sont organisés dans de nombreux collectifs de défense, sur l’ensemble du territoire.


Un Comité national contre la privatisation de La Poste  (cliquez dessus) s’est constitué, pour un débat public et un référendum sur le service public postal, rassemblant plus de soixante associations, l’ensemble des syndicats et des partis de gauche.


Ensemble ils appellent les citoyens à s’exprimer sur le devenir de La Poste en participant à une votation le 3 octobre.


Dans toute la France auront lieu des référendums. Là où les autorités refuseraient d’accueillir l’initiative, le référendum se ferait dans la rue, devant les bureaux de poste, dans les quartiers populaires.

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 09:04


Lancée à la mi-juillet, après l’annonce par la direction de la Poste que l’établissement public pourrait être transformé en société anonyme dès 2009, la pétition "Touche pas à ma Poste" a déjà enregistré plus de 150.000 signatures.
Téléchargez ci-dessous la pétition en format pdf et faites-la circuler !


Selon le syndicat, "de nombreux élus locaux se mobilisent et soutiennent le service public postal par des courriers, des pétitions, (…) la prise d’initiatives en direction des administrés, etc."


"La population affirme partout son attachement au service public postal" et "des luttes se développent déjà là où des bureaux de poste sont supprimés, où les horaires d’ouverture sont réduits, où les tournées de facteurs ne sont pas assurées", indique le syndicat.


Cinq syndicats de La Poste (CGT, Sud, CFDT, FO et la CFTC) ont déjà convenu d’organiser une "journée d’action nationale" le 23 septembre pour protester contre la "privatisation" du service public postal.


Cliquez ICI ou sur l'image ci-dessus pour télécharger la pétition en format pdf (possibilité de l’imprimer).


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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 15:43

Ce matin, des salariés de l’automobile en lutte contre les licenciements boursiers se réunissaient à la Bourse (Paris) pour manifester.


Présent à cette manifestation, j’ai pu mesurer la colère montante des salariés, contre le saccage des emplois et de notre industrie.


Nous avons sous les yeux un exemple très précis : depuis 11 mois, les salariés de Molex (31) se battent pour conserver leurs emplois. Seulement 15 emplois et peut être 50 avant la fin de l’année sur 280 vont être conservés par le fonds d’investissement repreneur, HIG. Il est intolérable et totalement indécent que le Gouvernement à travers son « Ministre des ouvriers », Christian Estrosi, ose parler de « dénouement heureux » alors qu’il s’agit de mettre à la porte de leur entreprise des centaines de salariés.


Au nom du PCF, je demande la remise en débat immédiate de la proposition de loi déposée par les communistes à l’Assemblée Nationale, pour l’interdiction des licenciements boursiers. Cette proposition apportera une réponse immédiate aux urgences exprimées par les salariés.


Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 11:43

Un ami social-républicain (c'est ainsi que ce camarade se définit) nous a envoyé ces photos de la manifestation des salariés de GoodYear. Nous le remercions et invitons toutes et ceux qui ouvrent notre blog sur leur ordinateur (et même celles et eux qui ne l'ont pas encore fait...) à suivre son exemple.



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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 12:47

Environ 1000 salariés de l'entreprise Goodyear d'Amiens ont manifesté aujourd'hui devant le siège de l'entreprise à Rueil-Malmaison alors que se tenait le premier Comité Central d'Entreprise depuis l'annonce, le 26 mai, du plan de 817 licenciements sur 1400 emplois. La direction envisage également la vente de sa division pneumatiques agricoles en Europe, qui concerne près de 500 salariés.

Ce nouveau coup dur pour l’industrie automobile et l’emploi en Picardie après l’annonce de la fermeture de l’usine de pneus Continental de Clairoix (Oise) avec ses 1.120 salariés, a suscité la colère des salariés et de leurs syndicats dont la CGT qui est majoritaire à 85 % et de nombreuses actions ont été organisées avec une très forte participation.

Interrogé dans la manifestation, un responsable syndical CGT nous a déclaré que la lutte des salariés avait pour objectif de casser le plan social et, sinon, de partir "avec le maximum de fric" comme ceux de Continental qui, après une lutte difficile, ont obtenu 50 000 euros et un accompagnement jusqu'au 31/12/2011.

Les communistes de Rueil-Malmaison ont apporté leur soutien aux manifestants.




Lien vers le site des salariés en lutte : http://goodyear.exprimetoi.net/portal.htm
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