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Le PCF : votre bien commun

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 12:28

La semaine de mobilisation contre la privatisation de La Poste est bien partie. Plus de 430 cartes-pétitions ont déjà été signées. L'objectif est de dépasser le nombre de 1301 votants du 3 octobre.

La campagne se poursuit donc toute la semaine. Des tables de signatures seront installées aux dates et endroits suivants :

- jeudi 5 octobre : 17h30 à 19h00. RER
- vendredi 6 octobre : 17h30 à 19h00. Centre commercial LECLERC
- samedi 7 octobre : 10h00 à 12h00. Place de l'Eglise et marché
- dimanche 8 novembre : 9h30 à 12h00. centre commercial IENA

Il est important que nous soyons les plus nombreux possible pour tenir ces tables de signatures.



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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 12:23

Avec Claude Lévi-Strauss disparaît un homme dont l’œuvre a grandement fait progresser notre connaissance et notre compréhension de la diversité des peuples et de leurs systèmes de pensée toujours en mouvement, sur notre planète.


Son influence a été considérable et stimulante pour des chercheurs de multiples disciplines. Ses travaux, avec les débats et controverses qu’ils ont suscités, ont profondément marqué le mouvement des savoirs tout au long de la seconde moitié du XXème siècle.


Claude Lévi-Strauss était indéfectiblement attaché au respect des peuples. Sa conception de l’altérité l’opposait résolument à tout racisme et faisait de lui un homme toujours ouvert au monde sur le devenir duquel il n’a cessé de s’interroger.


Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF


Paris, le 4 novembre 2009.



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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 14:10

Nous pouvons gagner cette bataille.

Nous étions plus de 2,3 millions à participer à la votation citoyenne.

Partout en France, devant les bureaux de poste, les mairies, dans les entreprises, sur les marchés, les lieux publics soyons encore plus nombreux à écrire au Président pour qu’il organise le débat public et le référendum sur le service public postal.


A partir du 31 octobre, journée nationale de rassemblements devant les bureaux de poste, des cartes postales à envoyer au Président pour lui demander un référendum sur le service public postal seront mises à disposition à travers toute la France.





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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 12:30

Contribution de Guy Evrard aux Ateliers de la Gauche (Paris, jeudi 15 octobre 2009) sur le thème "Est-il trop tard pour sauver le climat ?" (avec nos excuses pour le retard de publication)

 

1. Quelle politique énergétique pour répondre aux besoins de l’humanité ?

 
- Soustraire la fourniture d’énergie à la concurrence privée et à la recherche du profit, par la mise en place de services publics de l’énergie aux niveaux national, régional et avec une coordination mondiale, disposant d’une vue d’ensemble des besoins et des ressources, et capable de promouvoir la solidarité entre pays du nord et pays du sud. Ces structures devront être démocratiques et auront pour cahier des charges d’assurer l’approvisionnement équitable, guider la recherche scientifique et technologique pour diversifier les sources d’énergie, veiller à la pérennité des ressources et à la préservation de l’environnement, garantir la transparence de leur activité par des échanges permanents avec les citoyens. 


 
- Réduire la consommation énergétique. Outre les mesures techniques évitant le gaspillage (isolation, meilleur rendement des machines…), c’est toute la philosophie de nos sociétés, basée sur la croissance productiviste des biens matériels (même futiles) qui doit être remise en question. La crise globale actuelle nous prouve définitivement que l’économisme comme moteur, s’il permet globalement un certain enrichissement, est aussi facteur d’accroissement des inégalités de tous ordres et conduit toute la planète dans l’impasse, voire vers un anéantissement prématuré de l’humanité. Réorganiser le maillage économique pour limiter le transport des marchandises. Assurer la décentralisation des fabrications, l’autonomie régionale et si possible locale de la production alimentaire. L’industrialisation des moyens de production, favorisée par l’énergie à bon marché, ne se justifie pas forcément, notamment pour la production agricole et l’industrie agroalimentaire. Il vaut mieux qu’une fraction plus importante de la population continue de participer à la production et vive dans les campagnes plutôt que de venir grossir les rangs des miséreux autour des grandes métropoles.


 
- La marchandisation de la nature et, pour ce qui concerne l’énergie, le marché du gaz carbonique comme moyen de réduire la consommation d’énergie fossile, confine à l’absurde et peut être perçue comme le paroxysme de la fuite en avant. Il en sera de même pour le marché de la biodiversité. Le système capitaliste ne sait ou ne veut rien résoudre en dehors du marché. Prédateur, il est en fait à l’affût de toutes les opportunités lui permettant d’ouvrir de nouveaux territoires à l’économie marchande. Il n’y a guère de solution sans dépasser le système capitaliste.

 
- L’énergie doit donc être déclarée bien d’utilité publique, au même titre que l’eau, l’air, la diversité biologique… et échapper à la logique d’une économie marchande, comme envisagé plus haut. Fonder dès maintenant les comportements et les stratégies sur des règles de droit.

 
- Dans l’état actuel de nos connaissances, l’énergie solaire, sous ses différentes formes, est la plus pérenne et le développement des recherches pour l’utiliser de façon efficace, dans le respect de la biosphère, doit constituer l’un des axes de recherche prioritaires de nos sociétés. Ces travaux pourraient s’appuyer sur un réseau à l’image du GIEC pour les questions climatiques. La mise en place progressive des applications doit pouvoir être garantie en dehors de toute surenchère marchande, par une information objective des citoyens et le développement d’un réseau de compétences. Elle sera pilotée et garantie par les services publics de l’énergie, 

 
- L’énergie nucléaire représente sans doute encore un fort potentiel d’énergie concentrée, notamment si l’on parvient à domestiquer la fusion. Elle cumule cependant aussi beaucoup d’inconvénients, du moins tant qu’elle reste tributaire de la fission : risques d’accident très graves, radioactivité des déchets à durée de vie très longue à l’échelle de l’humanité, risques croissants de détournement à des fins militaires ou crapuleuses liés à une dissémination mal contrôlée, investissements lourds, applications civiles encore principalement limitées à la production d’électricité avec un certain manque de souplesse. Il paraît souhaitable de poursuivre des travaux de recherche de haut niveau et de maintenir des compétences industrielles fortes sur les applications, sans pour autant l’envisager pour le moment comme une solution à privilégier pour satisfaire les besoins énergétiques, en tout cas tant que les hypothèques évoquées ne sont pas levées.


 
- L’électricité est une forme commode de l’énergie pour l’éclairage, pour animer les machines et les systèmes informatiques ou de communication. Il faut cependant garder à l’esprit qu’elle ne représente aujourd’hui en France qu’environ le quart de l’énergie dépensée. Certes, cette proportion va croître si le pétrole se raréfie pour la mobilité routière.  Mais fabriquer de l’électricité à partir d’énergie thermique pour la retransformer ensuite de nouveau en énergie thermique (chauffage) reste une absurdité en terme de rendement. Une réflexion en profondeur, à l’abri des lobbies économiques, reste donc indispensable pour optimiser les choix énergétiques en fonction des applications.

 

2. Quelle intervention de la gauche française et européenne au sommet de Copenhague et ses suites ?


 
- Valoriser l’idée du nécessaire dépassement du productivisme capitaliste comme seule véritable solution pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre et plus généralement pour la préservation de notre biosphère. Travailler à la transition vers une économie de partage, qui ne serait plus qu’un outil dans un monde plus solidaire capable d’autres finalités que celle de la croissance, fut-elle verte ! En finir avec le dogme du marché via une concurrence libre et non faussée.


 
- Se conformer strictement aux recommandations du GIEC pour limiter impérativement le réchauffement à 2°C au cours du 21ème siècle : réduction des émissions de CO2 de 30% à l’horizon 2020 par rapport à 1990. L’engagement d’étape des pays occidentaux doit permettre d’obtenir l’engagement des pays émergents pour une réduction de 50% à l’horizon 2050. Envisager de faire mieux si possible, les dernières observations montrant que c’est plutôt le scénario pessimiste qui se profile, en raison notamment de la dynamique des glaces plus active que prévu et qui n’avait pu être introduite dans les modèles climatiques.


 
- Aide au développement des pays du sud, conformément aux promesses de 50 milliards de dollars de 2004. Aide à la mise en place de stratégies et de technologies évitant l’émission de CO2. Adopter des mesures pour l’accueil et le statut des réfugiés climatiques.

 
- Remplacer le marché pervers du carbone par des règles de droit. L’achat de droits à polluer exonère les riches de produire les efforts nécessaires, alors qu’ils en ont justement les moyens. Entreprendre l’analyse de tous les effets négatifs du mécanisme et notamment les actions financières spéculatives.


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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 10:56

 Article d'André Ciccodicola paru dans l'HD du 29/10/09



A quel moment affiche-t-on ses choix propres et les soumet-on aux électeurs ? La nécessité de l'alliance électorale a priori doit elle prendre systématiquement le pas sur l'urgence d'une offre politique de changement, lisible, et en rupture avec celle conduite par le capitalisme mondialisé représenté actuellement en France par Nicolas Sarkozy ?

C'est aussi à cette question qu'ont tenté de répondre en partie les responsables du PCF lors de leur dernier Conseil national. Le choix semble se dessiner de ne plus subordonner le contenu de l'offre politique à l'alliance électorale préalable systématique avec le PS lors des élections territoriales. C'est un changement profond aux conséquences multiples pour ce parti, même s'il prend soin d'affirmer que l'union de toute la gauche pour battre la droite et diriger ensemble reste son credo (voir article ci-dessus). En privilégiant cette fois de soumettre à l'électorat une proposition politique singulière et autonome exprimée au sein du Front de gauche, le PCF affiche une ambition particulière, celle d'affirmer et de rassembler notamment sur deux points : la gestion territoriale ne peut pas être qu'un accompagnement du système ; et surtout un projet de transformation sociale contestant les options du capitalisme est à l'ordre du jour. Cette stratégie se différencier du PS qui, au moins au sommet de sa hiérarchie, fait valoir concrètement, depuis la chute du mur de Berlin et l'avènement du blairisme, qu'une telle option est caduque et qu'une gestion sociale des méfaits les plus criants du système forme le seul projet politique. « Depuis le temps que l'on nous sommait de faire notre aggiornamento ou notre Bad Godesberg, voilà qui est fait », avait confirmé, le 29 mai 2008, François Hollande. On constate que cette collaboration avec le système n'aura pas eu les effets escomptés.


Elle n'aura pas empêché la dictature du taux de profit maximal de s'exercer sans limites au point de nous conduire à la crise actuelle, ni évité son corollaire : faire payer aux travailleurs le prix toujours plus fort de cette course. infernale au profit. Ceux, très nombreux, qui espéraient du courant social-démocrate qu'il joue au moins le rôle de serre-frein ont donc été déçus. Il s'est ensuivi une débâcle certaine de la social-démocratie dans toute l'Europe. Au point qu'au sein même du PS certains s'interrogent désormais sur "l'incontournabilité" du capitalisme et évoquent la nécessité de maîtriser réellement le marché.


Le PCF veut tirer toute la gauche à gauche. En jouant la carte d'un Front de gauche qu'il a promu et auquel le jeune Parti de gauche et celui de la Gauche unitaire se sont associés, le PCF entend travailler à la construction d'une alternative économique, sociale, écologique et politique majoritaire, et donc sans exclusive. C'est un parti pris difficile. D'autant que le score aux européennes du Front de gauche naissant et ignoré des médias s'est limité à 6,47 %, le parti d'Olivier Besancenot, le NPA, arc-bouté sur l'échéance présidentielle, semblant refuser de rejoindre le Front malgré sa déconvenue électorale à ces mêmes européennes (4,8 % quand il espérait être en tête de « l'autre gauche »). C'est un pari difficile qui peut ne pas être immédiatement compris et qui comporte le risque de perdre des élus, ce qui inquiète certains au sein même du PCF, qui appellent au « pragmatisme » électoral. Argument contesté par ceux qui citent l'exemple de la gauche italienne, exsangue, et qui à force de pragmatisme » vient de désigner pour la représenter aux prochaines élections Pier Luigi Bersani, un ancien du PCI décrit comme « le plus farouche promoteur des libéralisations et de la concurrence ». Une non-alternative qui ne profite manifestement pas, en Italie et ailleurs, à ceux qui n'ont que leur travail pour vivre, qui veulent assurer un avenir à leurs enfants et dégager la planète des aléas du marché.



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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 22:43

Des salariés toulousains des filiales de distribution des deux groupes, tous militants CGT, ont reçu une lettre de licenciement pour s’être mobilisés au printemps. Ils sont des dizaines dans ce cas, syndicalistes qu’on veut bâillonner.


Changeons l’énergie ensemble. Voilà un beau slogan d’EDF. Moyennant quoi, la répression syndicale dans le groupe n’est jamais allée aussi loin. Tout est bon pour criminaliser l’action des salariés fusse en les traitant de voyous, en manipulant les faits, en utilisant des méthodes qui ne sont même pas de police mais d’officines policières, en fichant, en filant, en espionnant, en dénonçant, en choisissant au hasard les salariés que l’on veut sanctionner, licencier.


Et cela, à Toulouse et en Midi-Pyrénées pour leur faire payer une lutte victorieuse au printemps contre une externalisation d’activités qui devait entraîner plus de 500 suppressions d’emplois et la fermeture de plus d’une vingtaine de sites de proximité. Mais c’est dans toute la France qu’EDF s’est engagée dans ce qui ressemble à un bras de fer avec les salariés, leurs syndicats et singulièrement la CGT.


L’enjeu en est clair. EDF est désormais soumise à la recherche de la rentabilité, engagée dans une lutte mondiale entre grands groupes de l’Energie, sa direction, appuyée par l’Etat, entend gérer en éradiquant tout ce qui lui reste de culture de service public.


De ce point de vue et sans que l’on puisse encore en envisager toutes les conséquences, la nomination à sa tête d’Henri Proglio, qui va, en même temps, rester PDG du puissant groupe Véolia et siège dans six autres conseils d’administration est confondante. Mais il n’y pas qu’EDF. Voici quelques mois encore, le chef de l’Etat affectait de n’avoir pas de mots assez durs pour stigmatiser les patrons « voyous ».


Avant l’été déjà, le ton avait changé et ce sont les salariés de Caterpillar, de Continental, de Molex qui étaient dénoncés comme des fauteurs de troubles. Déjà, Nicolas Sarkozy avait entrepris de mobiliser l’électorat de droite dans ce qu’il de plus réactionnaire en opposant à la France « qui travaille et qui souffre » la France qui proteste. Désormais il est entré dans la deuxième phase de son quinquennat avec le côté obscur de la force.


Identité nationale, instrumentalisation éhontée des thèmes de l’immigration et de l’insécurité. C’est de la démagogie électoraliste et c’est plus que cela. Il s’agit de façonner une autre France. La rupture avec le modèle social français, la volonté d’éradiquer l’esprit de mai 68 entendent redessiner les paysages sociaux, idéologiques et symboliques qui ont fait la nation. Mais ce n’est pas seulement par l’effet d’une nostalgie de cette vieille droite française qui hante toujours la droite d’aujourd’hui. L’enjeu c’est la soumission de la démocratie aux lois du capital.


Tout ce qui a été entrepris par Nicolas Sarkozy et son gouvernement va dans ce sens qu’il s’agisse de la réforme de la justice, de la réforme des collectivités territoriales, de celle des universités…La répression syndicale à EDF n’est pas une anecdote ou un accès d’autoritarisme de sa direction. Avec ses 150 000 salariés, avec sa culture, avec ce qui lui reste d’acquis sociaux, EDF reste un puissant pôle d’ancrage et de résistance face à ces projets et si la répression est aussi violente en Midi-Pyrénées, c’est parce que le succès obtenu en mai doit être payé par ceux qui l’ont obtenu. C’est à juste titre que la CGT parle d’un acharnement revanchard. C’est le visage de la nouvelle France que voudrait Nicolas Sarkozy. Il est moche.


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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 10:33

A l’occasion de la rencontre du 28 octobre 2009, entre le Parti de gauche, la gauche unitaire, le PCF, le NPA et d’autres formations de gauche, vous trouverez ci-dessous, une déclaration du Front de Gauche.


Nous voulons mettre la dynamique du Front de Gauche au service du rassemblement unitaire de toutes les forces et plus globalement de toutes les citoyennes et les citoyens et les acteurs du mouvement social qui aspirent à rendre majoritaire une alternative à la logique du système capitaliste, du libéralisme et des modèles productivistes. Nous leur disons que le Front de Gauche peut être leur outil. Nous affirmons notre disponibilité à des listes larges réunissant des partis qui tout en n’étant pas dans le Front de Gauche, convergent sur cette démarche et ces objectifs.


Dans ce but, nous nous adressons aux organisations présentes dans ce groupe de travail pour conclure un accord national.


Nous avons déjà des acquis. Nous avons dressé un certain nombre de considérants qui nous ont permis de constituer un cadre politique national de discussion commun en vue de vérifier la possibilité d’aller ensemble aux régionales.


La plupart des mouvements réunis ici ont fait des déclarations et des offres politiques. Nous pensons que le moment est venu de nous prononcer sur des propositions très concrètes à même de constituer les bases de cet accord national :


- La constitution de listes au premier tour différentes de celles présentées par le PS et Europe écologie.


- Ces listes répondront à trois objectifs indissociables : changer les rapports de force à gauche en faveur de la ligne de transformation sociale, battre la droite et rassembler une majorité autour d’un projet vraiment alternatif à la logique du système qui est en crise aujourd’hui. En particulier autour des mesures que nous pourrions porter ensemble. Elles s’engageront à défendre ce programme dans les futurs conseils régionaux. Elles affirmeront leur volonté de le mettre en œuvre à la tête des régions, partout où nous nous jugerons en situation de le faire. Il doit s’agir d’une politique de rupture cohérente, applicable dans le champ de compétences des régions, changeant réellement la vie des citoyens en donnant la priorité aux besoins sociaux, écologiques et démocratiques contres les logiques capitalistes, libérales et productivistes.


- Nos listes s’engageront, sans ambiguïté, à faire barrage à la droite en se rassemblant avec les autres listes de gauche au 2ème tour à l’exclusion de tout accord avec le Modem. La liste arrivée en tête au 1er tour fusionnant avec les autres listes de gauche et écologique proportionnellement au 1er tour. Nous demanderons le même engagement au PS et à Europe Ecologie.


Notre volonté est de porter des projets de transformation sociale réelle dans les régions. Si les conditions en sont créées nous pourrons travailler à leur mise en œuvre jusque dans les exécutifs régionaux car la gestion des régions s’envisage comme un moyen d’atteindre nos objectifs. Notre participation est donc liée aux conditions qui la rendent possible. Il s’agit de la possibilité de mettre en œuvre les points essentiels de notre programme et du rapport de force permettant effectivement de les appliquer. Cette hypothèse exclut toute participation du Modem ou d’une quelconque organisation de droite.


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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 23:02

Les élections régionales de mars 2010 se dérouleront à mi-chemin du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Elles seront aussi la dernière élection avant 2012 pour s’exprimer sur la politique conduite dans le pays.


Le conseil national du Parti communiste français a fait une offre politique le 25 octobre 2009 pour changer la donne dans le pays.


Chômage, inégalités et pauvreté, remise en cause des droits des femmes, détresse au travail, atteintes aux libertés, mal vie dans les quartiers, crise agricole et alimentaire, alertes écologiques… tous les clignotants sont au rouge mais le gouvernement est sourd aux revendications des citoyens, des salariés.


Loin de combattre la crise, la politique de Nicolas Sarkozy et de sa majorité UMP se révèle être une politique injuste et égoïste au service de la seule classe dominante, des privilèges de l’argent et des logiques de rentabilité. C’est le peuple qui paie la crise, alors que la spéculation et la bourse se relancent comme avant. Et la droite veut faire des régions des relais de cette politique !


A gauche, entre volonté d’« alliances au centre », de « primaires », instrumentalisation de l’écologie, arrangements avec les idées libérales qui ont failli et repli sectaire... les fausses pistes ne manquent pas pour aller à l’échec dans les régions comme dans le pays.


Il n’est pas possible d’en rester là ! C’est une exigence pour changer nos vies.


Trois enjeux :


1. Soit les régions deviennent des relais de la politique de la droite et de Nicolas Sarkozy ou accompagnent cette politique sans réellement la combattre. Soit elles deviennent des pôles de résistance à cette politique, de luttes et de propositions pour promouvoir d’autres logiques. Nous voulons des projets régionaux porteurs notamment de la défense et la promotion des services publics, de luttes contre les discriminations et pour l’égalité, d’un changement des critères d’utilisation de l’argent, de la relance de politiques industrielles, agricoles et urbaines pour un développement socialement solidaire et écologiquement durable, de nouveaux droits et pouvoirs d’intervention pour les salariés et les citoyens.


2. La présence de Nicolas Sarkozy c’est la concentration et la confiscation des pouvoirs à un niveau caricatural et une attaque en règle contre les libertés et les droits démocratiques. Nous voulons au contraire porter une conception offensive de la démocratisation du pouvoir dans tous les domaines : État, collectivités, entreprises, faire preuve d’audace en matière de droits des citoyens et des salariés, faire prévaloir des logiques de coopération entre les collectivités contre les logiques de mise en concurrence.


3. Ce n’est pas le moment de baisser la garde à gauche. La gauche gagnera si elle va à ces élections avec des projets ambitieux, novateurs et courageux. La gauche mobilisera si elle a un projet clair et combatif, qui favorise l’intervention populaire pour faire face aux urgences sociales.


Front de Gauche élargi : un appel à travailler ensemble !


C’est avec l’ambition de relever ces défis que le Parti communiste lance un appel à toutes les forces, à toutes les femmes et les hommes de gauche, comme du mouvement syndical, social, associatif, issus de la ruralité comme des grandes zones urbaines et de leurs quartiers populaires, à travailler ensemble pour que puisse s’exprimer dans ces élections, de la manière la plus forte et la plus claire possibles, la volonté de politiques et de majorités régionales résolument engagées à gauche.


Partout où les conditions peuvent en être créées, où les forces disponibles existent, le Parti communiste propose que ce travail commun débouche, autour d’objectifs et de projets clairs, sur la constitution de listes de Front de gauche de large rassemblement au 1er tour, qui, à partir mais très au-delà des trois forces qui se sont rassemblées à l’élection européenne (Parti communiste, Parti de gauche, Gauche unitaire), permettraient de réunir toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans cette démarche.


Ces listes, les communistes veulent les ouvrir à des forces nouvelles et faire une large place à toutes les femmes et tous les hommes, citoyens, militants du mouvement social, élus locaux qui, dans leur diversité, partagent l’urgence de cette démarche.


En ouvrant un autre choix que celui porté par le PS ou Europe-Ecologie, les communistes veulent lever une dynamique de victoire à gauche sur des choix clairs. Ces listes ne sont pas en opposition au reste de la gauche : elles sont un moyen de réveiller la gauche !


Des objectifs clairs


Construire de la manière la plus ouverte et la plus participative possibles les projets régionaux clairement ancrés à gauche que devront porter ces listes et créer autour de ces projets les conditions du rassemblement le plus large.


Tout faire pour empêcher la droite de reconquérir les régions, et créer par tout les conditions de majorités régionales de gauche, avec l’objectif de porter dans ces majorités des projets de transformation sociale réelle, et si les conditions en sont créées de travailler à leur mise en œuvre, jusque dans les exécutifs régionaux. Cela supposera de travailler sans ambiguïté au lendemain du premier tour à la fusion des listes de gauche et écologistes, donc à l’exclusion du Modem, dans le respect de l’influence de chacune de ces listes.


Tout faire pour élire dans ces majorités de gauche le maximum d’élus à même de porter ces objectifs avec détermination durant tout le mandat.



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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 10:08
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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 18:26

Les élections régionales de mars 2010, qui se dérouleront à mi-chemin du quinquennat de Nicolas Sarkozy, revêtiront un enjeu très important.


Elles vont décider des orientations politiques dans les régions, un échelon territorial dont l’importance n’a cessé de grandir, et elles constitueront la dernière occasion donnée à l’ensemble des électrices et des électeurs de s’exprimer sur la politique conduite dans le pays avant 2012.


Elles se préparent dans une situation politique en pleine évolution, dans un contexte d’urgences sociales, politiques, environnementales, démocratiques grandissantes. Des urgences auxquelles il devient chaque jour plus pressant d’apporter des réponses.


La crise capitaliste s’aggrave lourdement depuis un an. Chômage, à caractère massif pour les jeunes, fermetures d’usines, plans de licenciements, inégalités et pauvreté, remise en cause des droits des femmes, détresse au travail, atteintes aux libertés, mal vie dans les quartiers, crise agricole et alimentaire, alertes écologiques… tous les clignotants sont au rouge.


Loin de combattre la crise, la politique de Nicolas Sarkozy et de sa majorité UMP, étale son indécence, en se révélant aux yeux d’un nombre grandissant de Françaises et de Français pour ce qu’elle est : une politique injuste et égoïste au service de la seule classe dominante, des privilèges de l’argent, et des logiques de rentabilité.


Cette politique développe d’énormes contradictions. Des fonds publics considérables sont mobilisés au profit des actionnaires, des banques et des grands groupes sans aucune contre-partie pour l’emploi, les salaires et les qualifications. Cet argent nourrit la relance de la spéculation sans que soient traitées les causes de la crise. Cela prépare une récession plus grave encore.


Cette politique est maintenant régulièrement et massivement contestée, comme on le voit avec les luttes multiples qui se développent dans tous les secteurs de la société, comme on l’a vu avec la formidable mobilisation citoyenne contre le projet de privatisation de La Poste. Mais la droite s’obstine à imposer coûte que coûte ses décisions et cherche même à en accélérer le rythme. Nicolas Sarkozy s’enfonce pour cela dans un exercice de plus en plus autoritaire de son pouvoir présidentiel. C’est un véritable bras de fer qui est engagé entre ce pouvoir et une partie grandissante de notre peuple qui exprime le besoin de politiques qui répondent réellement à leurs attentes.


Face à cette situation, la combativité sociale ne faiblit pas. Mais grandit aussi le besoin d’une alternative politique. Une attente et une disponibilité nouvelles mûrissent dans le pays pour travailler aux constructions qui permettraient à cette alternative politique de voir le jour.


Rien n’est joué. Car, face à la droite, la confusion règne à gauche sur le projet qui devrait être opposé à cette politique et sur la nature des rassemblements, des constructions politiques, des alliances qui lui permettraient de devenir majoritaire. Alors que les attentes, les forces disponibles existent pour construire une issue réellement à gauche, le risque est grand qu’elles se dispersent, se divisent, s’égarent dans des opérations de recomposition qui ne cessent d’être lancées pour obscurcir toute perspective réelle de réponse à la crise capitaliste. Alliances au centre, primaires ouvertes, coupure irrémédiable de la gauche en deux, instrumentalisation de la question écologique à des fins de recomposition... les fausses pistes ne manquent pas, au plan national comme dans les régions, pour conduire les forces de gauche dans de nouvelles impasses, vers de nouvelles défaites, leur faire accepter de nouveaux renoncements.


Les forces de gauche peuvent se retrouver côte à côte dans des luttes contre la politique sarkozyste, mais à ce jour ne se rassemblent pas sur un projet. Le PS parle de rassemblement à gauche mais n’opère pas de clarification forte sur son projet et entretient le flou sur des alliances de second tour avec le Modem. Les Verts parlent eux aussi de rassemblement à gauche mais les listes Europe Écologie poursuivent la construction de rassemblements hétéroclites aux contours et aux objectifs politiques très ambigus. Le NPA quant à lui persiste à refuser la nécessité de travailler à des majorités de gauche.


Il n’est pas possible d’en rester là. Il est urgent de relever le défi d’une issue politique à la crise actuelle, de sortir de cette confusion, de faire émerger à gauche un nouvel espoir, de s’attaquer sans attendre à construire cette alternative politique majoritaire de gauche qui permettra de répondre à la crise et aux urgences populaires en s’attaquant aux logiques capitalistes. C’est le moment, et c’est possible.


Nous avons entamé ce travail et cette démarche en faisant le choix à notre congrès de la constitution de fronts. Nous avons concrétisé cette démarche avec le Front de gauche à l’élection européenne, en proposant sur la base d’un projet clair un rassemblement sans exclusive à toutes celles et ceux qui se reconnaissaient dans ce projet. Ce n’était qu’un début mais cela a créé une dynamique. Nous voulons amplifier cette démarche, aller beaucoup plus loin, en portant haut et fort son ambition majoritaire.


Les élections régionales sont une occasion d’avancer dans cette voie. Tout doit être fait pour que puisse s’exprimer dans ce scrutin de la manière la plus forte et la plus claire possibles le besoin d’orientations politiques et de majorités régionales résolument ancrées à gauche. C’est nécessaire pour le pays et pour les régions.


D’ailleurs, l’UMP n’aborde pas ces élections comme des élections intermédiaires. Elle veut tous les pouvoirs et ne supporte pas que la gauche dirige vingt régions sur vingt deux. Elle entend faire de la reconquête des pouvoirs régionaux en mars 2010 un tremplin pour relancer l’adhésion à son projet politique et le remodelage de la société qu’elle a engagée. Son projet s’inscrit d’ailleurs dans les politiques européennes qui poussent à la mise en concurrence des territoires, des métropoles jusqu’aux régions, en les soumettant toujours plus aux exigences des marchés.


Voilà pourquoi les élections régionales auront dans ce contexte un triple enjeu :


Le premier enjeu sera celui des orientations politiques adoptées. Soit les régions deviennent des relais, des amplificateurs de la politique de la droite et de Nicolas Sarkozy, ou accompagnent cette politique sans réellement la combattre ; et la crise, les inégalités seront encore aggravées. Soit elles deviennent des pôles de résistance à cette politique, des pôles d’initiatives, de luttes et de propositions pour promouvoir d’autres logiques solidaires, citoyennes, écologiques ; et elles peuvent contribuer à faire reculer la crise, à rendre la vie meilleure à des millions de nos concitoyennes et concitoyens, à faire émerger des choix politiques alternatifs aux logiques capitalistes et aux modèles productivistes.


Nous voulons des projets régionaux qui portent partout une cohérence nationale forte à partir de plusieurs grands axes de propositions :

- la défense et la promotion des services publics, nationaux et locaux, notamment en matière d’éducation, d’enseignement supérieur, de recherche et de culture ; de sécurisation de l’emploi et de la formation ; de protection de l’environnement ; de transports, d’énergie, de santé et de logement... Une politique de lutte contre toutes les discriminations et pour l’égalité des femmes et des hommes.

- la promotion de nouveaux critères d’utilisation de l’argent, avec notamment la création de fonds publics régionaux que pourraient saisir les salariés et les citoyens, impulsant, en lien avec le système bancaire, la sélectivité des crédits pour favoriser l’emploi, la formation, la recherche, le respect de l’environnement ; et de nouveaux pouvoirs donnés aux salariés dans les régions et les entreprises pour décider et contrôler l’utilisation des fonds distribués. Une réforme globale de la fiscalité et des financements est également indispensable.

- la relance de politiques industrielles, agricoles et urbaines, qui permettent en tous domaines, de répondre aux exigences d’un nouveau type de croissance, d’un nouveau type de développement socialement solidaire et écologiquement durable. La conquête de nouveaux pouvoirs pour les salariés et leurs organisations, pour les citoyens, dans les entreprises comme dans les territoires, avec notamment de nouveaux droits d’intervention et des processus de démocratie participative généralisés.


Le second enjeu est un énorme enjeu démocratique.


La concentration et la confiscation des pouvoirs, portées en germes par la présidentialisation du régime, atteignent avec la présidence de Nicolas Sarkozy un niveau caricatural. Elles s’accompagnent d’une attaque en règle contre les libertés et les droits démocratiques. Mais cela ne suffit pas. La droite veut maintenant engager une réforme des collectivités locales qui est une attaque frontale contre la démocratie locale à tous les échelons, communale, départementale et régionale : sont programmés à terme la disparition des communes et des départements, le transfert massif de service public au privé, et l’impossibilité pour les élus de répondre aux aspirations de leurs populations, avec la limitation des compétences des collectivités et la suppression de la Taxe professionnelle. La création des conseillers territoriaux, cumulant mandat départemental et régional, la constitution de grandes métropoles, un mode de scrutin anti-démocratique seraient autant de facteurs de reprise en main par un Etat au service des grands groupes, d’éloignement des élus des citoyens et de recul grave du pluralisme politique.


La campagne des élections régionales doivent permettre de révéler ces projets largement ignorés, de construire une large riposte, de revendiquer que les assemblées locales et les citoyens soient consultés sur un tel bouleversement territorial. Elle doit porter une conception offensive de la démocratisation de l’Etat, des pouvoirs régionaux, du rôle des élus, et des services publics nationaux et locaux ; faire preuve d’audace en matière de droits des citoyens et des salariés à intervenir dans les entreprises et les territoires ; faire prévaloir des logiques de coopération entre les collectivités contre les logiques de mise en concurrence.


Le troisième enjeu est celui de l’alternative politique à gauche. Les régions se doteront-elles de projets régionaux et de majorités clairement engagées à gauche, à la hauteur des nouveaux défis imposés par la crise et la politique agressive de la droite ? Ou seront-elles le théâtre de recompositions qui desserviraient tout le camp progressiste et surtout l’intérêt des régions et de leurs populations ?


Les majorités de gauche sortantes ont des bilans contrastés, mais ont permis dans un grand nombre de régions de réelles avancées pour le quotidien de milliers de femmes et d’hommes. Le travail des élus communistes dans ces régions en s’appuyant sur les populations, a démontré qu’il était possible d’obtenir des infléchissements des politiques régionales, de faire prévaloir des projets d’utilité publique. Ces élus constituent de solides points d’appui pour construire avec les populations les réponses de gauche qu’elles attendent.


Dans le mandat à venir, face à la crise et aux politiques gouvernementales de la droite, il faudra relever de tout autres défis. La gauche doit construire, avec les citoyen-ne-s, en s’appuyant sur la mobilisation et la créativité sociales, des projets à la hauteur. Ce n’est donc pas le moment de baisser la garde à gauche. Les urgences sociales et écologiques sont pressantes, et la gauche gagnera si elle va à ces élections avec des projets ambitieux, novateurs et courageux. La gauche mobilisera si elle va au devant des électeurs avec un projet clair et combatif, qui favorise l’intervention populaire pour faire face aux urgences sociales. Elle ira au contraire à l’échec si elle mise sur des calculs politiciens qui la conduisent à composer avec les idées libérales au moment où celles-ci font la preuve de leur faillite.


Pour ces élections, il y a donc un enjeu pour savoir où se trouvera, dans les programmes comme dans les alliances, le centre de gravité des majorités alternatives à la droite. Nous le voulons pour notre part clairement à gauche, car c’est la condition de politiques réellement efficaces face à la crise capitaliste, et donc la condition de victoires à gauche construites sur la mobilisation populaire. Cela comptera aussi pour les échéances politiques futures.


C’est avec l’ambition à nos yeux incontournable de relever ces défis que le Parti communiste lance un appel à toutes les forces, à toutes les femmes et les hommes de gauche représentatifs des courants politiques progressistes, comme du mouvement syndical, social, associatif, issus de la ruralité comme des grandes zones urbaines et de leurs quartiers populaires, à travailler ensemble pour que puisse s’exprimer dans ces élections de la manière la plus forte et la plus claire possibles la volonté de politiques et de majorités régionales résolument engagées à gauche.


Partout où les conditions peuvent en être créées, où les forces disponibles existent, le Parti communiste propose que ce travail commun débouche, autour d’ objectifs et de projets clairs, sur la constitution de listes de Front de gauche de large rassemblement au 1er tour, qui, à partir mais très au delà des trois forces qui se sont rassemblées à l’élection européenne (Parti communiste, Parti de gauche, Gauche unitaire), permettraient de réunir toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans cette démarche.


Ces listes pourraient s’ouvrir à des forces nouvelles, et faire une large place à toutes les femmes et les hommes, citoyens, militants du mouvement social, élus locaux, qui dans leur diversité partagent l’urgence de cette démarche de clarté et de rassemblement. Cette unité, cette diversité, cette large démarche de rassemblement, tout en assurant la juste représentation des partis qui l’initient et en s’appuyant sur leurs acquis électoraux, devront s’exprimer dans la composition des listes, jusque dans le choix des têtes de liste régionales et départementales.


Ces listes, en ouvrant un autre choix à gauche que celui porté par le PS ou Europe-Ecologie, visent à lever une dynamique de rassemblement et de victoire à gauche sur des choix clairs. Faut-il concevoir ces listes en opposition au reste de la gauche ? Non, au contraire, comme nous le proposons, il faut faire de ce front un levier pour faire bouger le curseur à gauche.


Pour réussir, les objectifs que pourraient se fixer ces listes doivent être clairs :


 - construire de la manière la plus ouverte et la plus participative possibles les projets régionaux clairement ancrés à gauche que devront porter ces listes, et créer autour de ces projets les conditions du rassemblement le plus large.

- tout faire pour empêcher la droite de reconquérir les régions, et créer partout les conditions de majorités régionales de gauche, avec l’objectif de porter dans ces majorités des projets de transformation sociale réelle, et si les conditions en sont créées de travailler à leur mise en oeuvre, jusque dans les exécutifs régionaux.

Cela supposera de travailler sans ambiguïté au lendemain du premier tour à la fusion des listes de gauche et écologistes, donc à l’exclusion du Modem, dans le respect de l’influence de chacune de ces listes.

- tout faire pour élire dans ces majorités de gauche le maximum d’élus à même de porter ces objectifs avec détermination durant tout le mandat, notamment en élisant le maximum de conseillers régionaux communistes.


Si elle est construite dans la clarté et dans l’ouverture la plus large, cette démarche peut aller à la rencontre des attentes de millions de nos concitoyennes et concitoyens. Mais ce sera une rude bataille. Elle doit être engagée sans tarder.


Le conseil national appelle les communistes à prendre leurs décisions région par région en pleine connaissance de cette offre, en appréciant les possibilités de la conduire dans chacune de leurs régions, en prenant les décisions les plus utiles pour faire avancer les objectifs qu’elle énonce.


Au delà du débat des communistes qui doit se mener dans le respect de toutes les options exprimées, et des décisions qu’ils ont à prendre en pleine souveraineté, le Conseil national les appellent à faire connaître cette offre très largement dans la population, à prendre tous les contacts nécessaires avec celles et ceux qui peuvent s’y reconnaître.


Nous voulons mener une campagne offensive et constructive, qui refuse d’alimenter les logiques de division, qui soit axée sur un projet et des propositions de rassemblement, qui porte la perspective de constituer des majorités de gauche sur le contenu le plus transformateur possible.


Engageons sans tarder et avec confiance, toutes et tous ensemble, dans l’unité des communistes, une très grande campagne des élections régionales !


L’offre a été adoptée par le Conseil national du PCF le 25 octobre par 126 voix pour, 22 contre et 9 abstentions.


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