Avec 177 sièges sur 348, la gauche a obtenu dimanche la majorité absolue au Sénat. C’est historique : le Sénat n’est plus à droite, jamais un chef d’Etat n’avait connu un tel désaveu.

Malgré une élection très peu démocratique en elle-même, le Sénat s’est rapproché de l’état de l’opinion. Le mécontentement des citoyens a trouvé échos chez les élus locaux qui doivent gérer vaille que vaille des collectivités aux moyens amputés : suppression de la taxe professionnelle, RGPP, réforme territoriale… Incontestablement, le coup est rude pour la droite et l’UMP en particulier.

L’alliance PS, EELV et PCF remporte la majorité absolue. Le Front de gauche progresse globalement en nombre de voix. De beaux scores ont été faits dans de nombreux départements, comme le Lot, le Jura, le Loire-et-Cher et dans les Pyrénées. Pourtant Le PCF cède tout de même 2 sièges au PS, dans l'Essonne, à cause d’un dissident socialiste et en Seine Saint Denis. Sur 16 sièges renouvelables, le Parti communiste français en réélit 14 et en gagne 1 nouveau dans le Morbihan, avec l’élection de Michel Le Scouarnec. Le groupe Front de gauche du Sénat compte désormais 21 élus dont 20 communistes.

Au final, c’est surtout le groupe socialiste qui se renforce avec 123 sièges, tout comme EELV qui remporte 10 sièges contre quatre sortants. Il y a également 13 sénateurs divers gauche, 1 MRC et 10 PRG.

La droite est assez fragmentée : l'UMP conserve tout de même 124 sièges, le Nouveau Centre 12, le MoDem 4, le Parti Radical 4, la Gauche Moderne et le MPF ont chacun 1 sénateur, plus 18 divers droite.

Prochaine étape : l'élection, samedi 1er octobre, du nouveau président du Sénat. Gérard Larcher, l'actuel président, se présentera à nouveau. Le candidat de la gauche devrait être Jean-Pierre Bel.

La réaction de Pierre Laurent : La citadelle de la droite est tombée !

"C'est une sanction sans appel de la politique gouvernementale. Ce scrutin porte la marque du rejet de ses choix et de la colère des élus des collectivités territoriales face aux attaques répétées du gouvernement contre la démocratie locale. (…) Le rôle de notre groupe sort conforté de ce scrutin. Il se battra dès les discussions de cet automne sur le budget de la nation et le projet de loi de finance de la sécurité sociale. Les sénatrices et sénateurs communistes demandent que la nouvelle majorité du Sénat se prononce au plus vite pour l'abrogation de la réforme des collectivités territoriales que ce scrutin condamne sans ambiguïté."

Roland Muzeau, porte-parole des députés PCF : "malgré un scrutin aux modalités contestables, cette "prise du Palais d'hiver" traduit la colère que suscite la politique antisociale du gouvernement. Cet événement est aussi une réponse au coup de force contre la démocratie auquel la majorité présidentielle s'est livrée avec sa reforme des collectivités. C'est un formidable encouragement a se rassembler pour battre la droite aux élections présidentielle et législatives et imposer une politique qui réponde enfin aux besoins de nos concitoyens et du pays".

Pour Martine Aubry cette victoire "montre que quand les socialistes et la gauche sont unis, les résultats sont là". Elle a appelé ce lundi à "jouer évidemment collectif. Jean-Pierre Bel est un président de groupe qui a fait du bon travail. Ce sera un très beau geste que tout le monde vote pour lui", a déclaré la candidate à des journalistes dans le train qui la menait à Caen, pour la campagne de la primaire."

Jean-Pierre Bel, président du groupe socialiste du Sénat : "La gauche vient de gagner ce 25 septembre, elle vient de gagner les élections sénatoriales. C'est un véritable camouflet pour la droite."

Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts à l'élection présidentielle : "Ce soir, la Ve République vit un tournant historique. Les grands électeurs de toute la France ont choisi de mettre fin à 'l'anomalie démocratique'. Pour la première fois de l'histoire de nos institutions, la haute-chambre prend la couleur de l'aspiration de millions de citoyens français : la couleur du changement."

En signant, le 26 octobre 2001, la «Loi pour unir et renforcer l'Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme» (ou Patriot Act), Georges W Bush ne se doutait sans doute pas des conséquences qu’auraient cette loi antiterroriste … Les prisons secrètes de la CIA, la torture, Guantanamo, le statut de combattant illégal qui donne la possibilité d’ignorer l’habeas corpus et de détenir sans limites de temps ni inculpation une personne soupçonnée de terrorisme, le fichage généralisé, les écoutes clandestines, la surveillance d’internet : toutes ces atteintes aux libertés fondamentales ont été autorisées par le Patriot Act. Et, en mai dernier, peu après la mort d’Oussama Ben Laden,  cette loi liberticide a été reconduite jusqu’en 2015 par le Congrès alors même que le Président Obama jugeait Al Qaida très affaiblie et incapable de mener des attentats de grande ampleur sur le sol américain !

En France, c’est en 1996 qu’est créé le délit d’association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste, délit permettant la mise sous surveillance, l’arrestation ou le placement en détention de manière arbitraire, sur la base de simples soupçons. La détention hors de tout cadre juridique est ainsi justifiée par l’intérêt supérieur de l’Etat dans le cadre de la sacro sainte lutte contre le terrorisme …  Après les attentats du 11 septembre, la situation empira, avec la Loi de Sécurité Quotidienne (LSQ) votée en octobre 2001, sous le gouvernement socialiste de Jospin. Ainsi, dans une démocratie comme la France, vos e-mails peuvent être contrôlés, vos logs (ou données de connexion) doivent être stockées par les fournisseurs d’accès et les forces de l’ordre y ont accès, la garde à vue peut être étendue à 4 jours si la personne est soupçonnée de terrorisme et vos données personnelles (nationalité, lieu de naissance, empreinte digitale, couleur des yeux, adresse) sont stockées dans une base de données et dans la puce de votre passeport biométrique …

Enfin, ces lois antiterroristes s’appuient sur une justice d’exception, les terroristes présumés étant jugés suivant des procédures spévciales,zt avec une absence de garantie des libertés fondamentales …Aux Etats-Unis, les « combattants illégaux » n’ont pas d’accès à un avocat, sont jugés par des commissions militaires et ne peuvent contester la légalité de leur détention ! Et il est bien évidemment inutile d’évoquer la présomption d’innocence, celle-ci restant lettre morte …

Quand à l’efficacité de ces lois antiterroristes dans la prévention d’attentats, elle est très limitée voire nulle … En effet, en France, depuis 2001, 914 personnes soupçonnées d’islamisme radical ont été interpellées par la police nationale (37 depuis janvier 2011) mais seulement 224 ont été inculpées et 132 ont été « éloignées » de France, terme politiquement correct pour désigner une expulsion pure et simple. Nous n’avons aucun chiffre public sur ces 224 inculpations, sur les causes de ces inculpations, sur combien ont été jugées réellement coupables de «préparation d’actes terroristes ». Enfin, l’attentat d’Oslo de cet été (qui reste l’attentat le plus meurtrier en Europe depuis ceux de Londres de juillet 2005) nous montre 2 choses : d’une part, que le terrorisme n’est pas seulement d’obédience islamiste et qu’Al Qaida n’a pas le monopole de la terreur et d’autre part qu’un individu seul, endoctriné et fanatique peut réussir à fabriquer une bombe avec des produits en vente dans le commerce …

Inefficaces et liberticides, ces lois nous font craindre, 10 ans après le 9/11, la possibilité d’une justice d’exception, aux ordres du pouvoir politique, premier pas vers le terrorisme d’Etat que les Etats-Unis, Israël, la France et d’autres Etats ont déjà pratiqués lors de guerres coloniales et injustes …

Rueil-Malmaison est une ville entièrement UMP ? Non! Quelques irréductibles "rouges" résistent face à l'oppression capitaliste ;-) !

A toutes et tous, venez faire un petit tour au stand "Rueil-Malmaison" à la Fête de l'Huma, avenue Gabriel Péri.

Nous vous invitons à venir boire le fameux mojito de Rueil, manger une saucisse-frite ou tout simplement partager et discuter avec nous. Solidarité, convivialité et bonne humeur au rendez-vous ...

Au programme pendant les 3 jours :

• Soirée "Back to the Future" le vendredi 16 dès 21h30, où le dancefloor se partagera entre Fiesta et Nostalgie, Disco, Rock et Electro, des années 60 à nos jours. 
• Les savoureuses frites de Jocelyne, inimitables et avec en bonus un sourire!
• Le fameux mojito de Rueil, recommandé depuis Cuba par Fidel lui-même! (à 3€ jusqu'à 22h)
• Petit-Dej dès 7h pour tous les lève-tôt du camping

Pour ceux qui chercheraient des places pour les 3 jours, nous en avons à 20€. Demandez-nous en envoyant un message au PCF Rueil. Les communistes de Rueil seront également présents pour la vente des vignettes d'entrée vendredi 9/9/11  à partir de 17h30 à la gare du RER de Rueil

Donc rdv les 16, 17 et 18 septembre, et bonne fête à tous !