20 septembre 2011
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L'édition 2011 de la Fête de l'Humanité a rassemblé plus de 500.000 visiteurs, autant qu'en 2010. Les vidéos, les photos (merci
Gérard) ... (la suite demain).
Le cœur de
la gauche bat
là, et cette année
le pouls s’est accéléré. La Fête
de l’Humanité n’est pas seulement
le
rendez-vous des dirigeants de partis
à quoi se résument trop de commentaires médiatiques paresseux. Et elle n’est pas un rassemblement de supporters acclamant un maillot. Chacun y
espère qu’il
s’agit de la dernière
Fête de l’Humanité à se dérouler sous
le régime Sarkozy. Mais pour faire quoi ? Des dizaines de milliers de personnes participent à des débats sur tous les sujets brûlants
pour la gauche, s’emparent
de nouveaux sujets de combat – pour sauver la vie de Troy Davis ou pour doter la Palestine d’un État reconnu –
et échangent des expériences. Le Front
de gauche,
Jean-Luc Mélenchon,
son candidat à la présidentielle,
et ses candidats aux législatives ont
lancé leurs idées à grande échelle
et leur programme « l’Humain d’abord ». À La Courneuve les
« stress tests » sont sérieux, et les uns et les autres ont passé l’épreuve avec succès. Plus, dans
un enthousiasme grandissant.
Une espérance fait son chemin.
« Soyez de gauche », a lancé
Pierre Laurent comme un appel
et un défi aux responsables socialistes qu’on a vu englués
dans l’austérité
et la crainte des marchés financiers,
lors du débat télévisé de leur primaire. Ces échanges portent plus loin
que l’exercice plus ou moins décent
de télé-réalité politique
auquel TF1 avait convié hier soir Dominique Strauss-Kahn.
Une aspiration à changer profondément la donne politique et sociale parcourt sourdement le pays. Trouvera-t-elle son
débouché grâce
à une gauche combative, audacieuse
et fidèle à ses promesses parce qu’elle
a fait des citoyens leurs garants ?
C’est tout l’enjeu des mois qui s’ouvrent
et que notre
journal, après les trois
jours de forums qu’il a organisés
à La Courneuve, s’attachera à traiter.
Si le goût du bonheur et le sens du plaisir y sont plus cultivés qu’ailleurs, la Fête de l’Humanité
n’est donc pas un
monde à part, une parenthèse enchantée ensuite refermée, une échappée belle rituelle. Elle est
un avant-goût qui fortifie les appétits.
Source : Patrick Apel-Muller, l'Humanité
Published by PCF Rueil
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Fête Huma