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Le PCF : votre bien commun

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 17:31

Le gouvernement poursuit son entreprise d'instauration d'une école à plusieurs vitesses. Il veut supprimer à la rentrée 2011, 16 000 postes d'enseignants. Cela ferait 66 400 postes supprimés depuis le début du quinquennat, soit 8% des effectifs ! L'État répond ainsi au dogme libéral de la baisse des dépenses publiques. Or, cela ne répond en rien aux besoins réels des populations. D'autant  que, depuis l'an 2000, la natalité est repartie à la hausse. Ces mesures se traduiraient, à la rentrée prochaine, par une nouvelle dégradation des conditions d'accueil des élèves, notamment en maternelle, primaire et au collège. Face à cela il y a besoin de défendre le service public d'éducation nationale. Le PCF appelle à tout mettre en oeuvre pour réussir la mobilisation du 22 janvier initiée par le collectif "l'éducation est notre avenir" et ainsi contribuer à faire entendre la nécessité, pour l’avenir du pays et des enfants, de la relance du service public d’éducation nationale.

 

MANIFESTATION

samedi 22 janvier

14h30

PARIS – M° Luxembourg

A l'appel du collectif « l’Education est notre avenir » regroupant associations et syndicats d'enseignants, de parents et d'étudiants.

 

 

 

La baisse du nombre d'enseignants rentre dans la logique des réformes engagées par Sarkozy depuis 2007. Et ce n'est pas seulement moins d'école, mais une autre école que l'UMP est en train de bâtir sous nos yeux; une école à plusieurs vitesses, une école du tri : pour les plus riches et ceux qui réussissent, des filières et des établissements d'excellence, pour les autres, le minimum vital pour sortir du système scolaire en étant corvéable à merci et « adapté » aux besoins du patronat.a baisse  

 

Des faits qui parlent

 

  • la part du PIB français destinée aux enseignements primaires et secondaires a diminué dans la période récente en passant de 4,5% en 1995 à 3,9% en 2006.
  • Académie de Créteil : 4000 élèves supplémentaires et 120 postes de moins
  • Suppressions de postes, avec Sarkozy, la liquidation s’accroît tous les ans :

 

2007 : 8 700

2008 : 11 200

2009 : 13 500

2010 : 16 000

2011 : 17 000

 

Avec sa volonté de « dénationaliser » et de marchandiser l’enseignement, le gouvernement accroit les inégalités entre territoires et classes sociales.  L’Etat organise la raréfaction de la formation et la pénurie des postes, pour pousser, notamment au travers de l’autonomie des établissements, à l'embauche locale d'enseignants. Il sacrifie les RASED, diminue le temps de classe, casse la maternelle, met en place un socle commun minimum...

Les inégalités se creusent pendant que la droite habille son travail de sape de l’école publique en projetant un discours presque irréel sur « l’égalité des chances » comme traitement de l’échec scolaire. Le « mal être » scolaire des enfants, comme la souffrance au travail des enseignants et personnels éducatifs, sont devenus une réalité quotidienne.

 

Comment admettre au XXIème siècle que l’effort éducatif dans notre pays décroisse depuis plusieurs années ? Comment ne pas être choqué par l’absence de considération pour cette école qui fait la société de demain ?

 

 Il y a besoin de défendre l'école et le statut des enseignants en refusant toute phase de privatisation-décentralisation dans l'éducation nationale.

 

La transformation de l’école doit figurer au cœur des débats que nous entamons sur le programme populaire et partagé pour la gauche en 2012.

 

Une réforme progressiste de l'école, comprenant  la lutte contre la difficulté scolaire, les inégalités, l'amélioration des conditions d'étude, la reconnaissance du handicap... nécessite des moyens, notamment humains, et une meilleure formation des enseignants.

 

Le PCF propose

  • de cesser toute nouvelle suppression de postes et d'engager un plan de recrutement massif pour répondre aux besoins des élèves. De pré-recruter les futurs enseignants dès la première année d'université avec une allocation d'autonomie. L’élévation du niveau chez les enseignants, est indissociable de leur stabilité donc de leur statut de fonctionnaire d'Etat.
  • de lancer un grand plan de lutte contre l'échec scolaire en s'attaquant aux causes des difficultés scolaires. Articuler recherche pédagogique et pratique, s'attaquer aux véritables causes de la difficulté scolaire sans culpabiliser élèves, parents et enseignants.
  • d'ouvrir une nouvelle phase de démocratisation scolaire avec comme axes forts : la lutte contre les inégalités face à l'école, l'ambition de la réussite de tous les élèves, l'élévation du niveau de connaissances d'une classe d'âge avec la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans.
  • une formation répondant à l'enjeu de la complexité des savoirs, de l'ambition d'une culture commune de haut niveau.

 

Nos enfants n'ont pas besoin de moins d'école, mais de plus d'école et d'une meilleure prise en compte des besoins éducatifs sur tout le territoire. C’est dans ce sens que d'autres choix doivent être faits, pour un avenir où chaque futur citoyen soit en maîtrise de savoirs et de capacités de réflexion de haut niveau. Dès maintenant, les candidats du Front de Gauche aux élections cantonales porteront  l’idée que l’Etat doit assumer ses responsabilités au lieu de se défausser sur les collectivités locales qui n’auront pas les moyens de s’y substituer.

 
 
 

 

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