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Le PCF : votre bien commun

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 17:33

smic6mai.jpgLe coup de pouce du SMIC qui avait été promis se révèle être un premier et sévère coup de froid pour toutes celles et ceux qui attendaient autre chose qu'une valorisation à peine supérieure à celles des années précédentes.

 

Face à la crise et aux politiques d'austérité, en réponse aux attentes populaires pour une amélioration concrète des conditions de vie, le gouvernement avait, avec une vraie hausse du salaire minimum, la possibilité d'agir efficacement dans trois directions.

 

La première porte sur la question salariale. Elle est au cœur, depuis le 6 mai, du changement attendu en terme de justice sociale. La seconde s'inscrit dans l'indispensable rupture avec l'austérité qui nourrit la crise à l'échelle européenne en brisant la croissance que le Président de la république appelle pourtant de ses vœux. La troisième s'inscrit dans la nécessite d'en finir avec les dogmes néo-libéraux qui font du « cout du travail » la cause des déficits commerciaux de la France. En réalité, ce sont les « coûts en capital » qui minent l'efficacité productive: en 2010, les charges d'intérêts payés aux banques et les dividendes versées aux actionnaires par les sociétés ont atteint 309 milliards d'euros.

 

Augmentation légale déduite, les smicards pourront s'offrir une place de cinéma à tarif réduit pour rêver à une autre vie.

 

Les calculs les plus savants ne feront en rien disparaitre une réalité : le salaire minimum est une grande conquête sociale qui, après 5 années de Sarkozysme, méritait bien autre chose que ce 2% qui apparait aujourd'hui comme un renoncement.

 

Une hausse du SMIC à 1700 euros brut est parfaitement soutenable à condition, comme le proposent le PCF et ses partenaires du Front de gauche, d'instaurer un salaire maximum dans les entreprises publiques et privées et de réduire l'écart entre le plus bas et le plus haut salaire de manière à ne pas dépasser 1 à 20.


 

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