Après huit mois de grève, et l’occupation des marches de l’Opéra Bastille, 6800 travailleurs et travailleuses sans-papiers avaient obtenu un accord avec le ministère de l’immigration. Aujourd’hui, alors qu’un texte permettrait de régulariser tous ces travailleurs, les grévistes sont exclu-e-s de sa mise en œuvre.
En plus de réclamer leur régularisation, et donc le respect des engagements du ministère, l’occupation de ce lieu symbolique est une façon de dire qu’on ne saurait dresser une histoire de l’immigration sans prendre en compte la souffrance des milliers de travailleurs et travailleuses sans-papiers vivant dans notre pays. Le PCF est au coté des sans-papiers dans leur lutte pour faire respecter leurs droits.