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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 12:14

Les développements de la crise qui secoue l’Europe montrent tout l’intérêt qu’il y a dans le débat sur les retraites à pointer l’importance d’une taxation des revenus financiers.

 

Les banques et certains de leurs clients –gros patrimoines et grands groupes –, les compagnies d’assurances et les fonds d’investissement de l’Hexagone sont parmi les plus importants créanciers de la Grèce et aussi de l’Espagne et du Portugal. Dans l’anonymat des marchés financiers, ils ne sont pas les derniers à engran¬ger intérêts et plus-values somptueux de leurs opérations sur les titres de dette publique. Ils empruntent bon marché et prêtent cher ! En 2008, le total des revenus financiers encaissés par les entreprises non financières et les institutions financières s’est élevé à 260 milliards d’euros, ce qui équivaut à environ 13 % du PIB. C’est considérable, mais en 2009 ils ont fait mieux encore

 

La taxation des revenus des profiteurs de la crise relève ainsi quasiment de ce que le philosophe allemand Kant appelait un « impératif catégorique ». Ce serait une mesure de justice et bien plus encore. Cette spéculation est aujourd’hui, pour le capitalisme, comme une drogue dont il ne peut se passer. Il réalise d’énormes profits financiers qu’il accumule et il les accumule pour réaliser des profits financiers encore plus élevés au détriment de la croissance et de l’emploi. Aussi, la taxation de ces revenus à un taux équivalant à celui de la cotisation patronale vieillesse (8 %), qui rapporterait près de 23 milliards d’euros, aurait des vertus purificatrices, elle permettrait un début de désintoxiquation des « accros » à la croissance financière et contribuerait à réorienter l’argent vers les besoins sociaux.

 

En même temps, il est encore plus décisif d’insister sur cet autre impératif que devrait constituer une réforme de l’assiette des cotisations patronales pour la protection sociale. Il s’agirait de faire de ces cotisations davantage qu’un prélèvement sur la richesse créée : un stimulant, un incitateur à créer encore davantage de richesses de manière efficace. Dans ce but, on modulerait le taux de cotisation de telle sorte que les entreprises qui limitent les salaires et licencient soient assujetties à des taux beaucoup plus lourds. Inversement, les entreprises qui développent les emplois, les salaires, la formation, seraient assujetties à des taux relativement plus bas.

Le dernier rapport du COR (Conseil d’orientation des retraites) l’a montré : il n’y a point d’avenir pour nos retraites si l’on ne relance pas la croissance réelle et cette base pérenne et féconde de financement que constituent l’emploi, les salaires, les qualifications avec les élévations de productivité que celles-ci permettent.

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