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Le PCF : votre bien commun

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 10:28

Samedi 10 juillet 2010 devant le centre LECLERC : distribution de tracts et signatures de la pétition pour soutenir la proposition de loi des député-e-s communistes pour une réforme des retraites juste et efficace.

 

Les camarades de la section ont recueilli plus de 70 signatures en moins de 2 heures.

 

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 13:23

Les militants de gauche, communistes, Parti de gauche, alternatifs et NPA, croient une victoire possible Les militants du Front de gauche, communistes, Parti de gauche et Gauche unitaire, étaient comme des poissons dans l’eau dans cette manifestation parisienne pour la défense de la retraite à soixante ans, beaucoup plus importante que celle de mai dernier.

 

Avant même que s’ébranle la  manifestation, Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT et Pierre Laurent, tout nouveau secrétaire national du PCF, s’était donné rendezvous en avant du cortège pour un échange d’opinions sur le mouvement de mobilisation en cours. Pour Pierre Laurent, « la situation vient de changer aujourd’hui » et, affirmant que le gouvernement ne peut plus ignorer que son projet sur les retraites est désapprouvé par les Français, le dirigeant communiste invite celui-ci à prendre la seule mesure responsable, qui serait de « retirer son projet de loi sur les retraites et donc ne pas le déposer en Conseil des ministres le 13 juillet prochain ».

 

Sans illusion sur cette demande, Pierre Laurent entend avec son parti faire tout ce qui dépend de lui pour favoriser la mobilisation. Ainsi, le PCF lance une grande campagne pour recueillir tout au long de l’été 100 000 signatures pour soutenir le contre-projet de loi des députés PCF et Parti de gauche qui garantirait la retraite à soixante ans à taux plein et, dans les prochains jours, s’adressera « à toutes les forces de gauche pour favoriser le rassemblement le plus large ».

 

Les militants du Parti de gauche étaient aussi fortement mobilisés. Pour Jean-Luc Mélenchon, secrétaire national, « le mouvement commence seulement et est en train de s’enraciner ». Les militants de son parti, comme ceux des autres forces du Front de gauche, pensent qu’il est possible de battre le gouvernement sur son projet. Jean-Luc Mélenchon le répète : « Je suis un indécrottable optimiste et je suis persuadé que la réussite est au bout de nos luttes. » Pour les militants qui, liasse de tracts en main, abordent les manifestants, les références pour montrer l’avenir possible de ce mouvement, ce sont le CPE, où les jeunes avaient mis le gouvernement en échec, et le vote sur la constitution européenne en 2005, où le « non » avait gagné contre toute attente.

 

D’ailleurs, Christian Piquet, porte-parole de la Gauche unitaire, avertit que « le gouvernement est largement en difficulté. De plus, il se discrédite », faisant référence à l’affaire Woerth-Bettencourt. Pour lui, les Français sont à même de s’apercevoir, maintenant que le projet du gouvernement est connu, ce qu’il va leur en coûter. « La mobilisation peut monter en puissance et, à la rentrée le faire reculer », assure-t-il.

 

Même espoir au NPA. Comme l’affirme ce militant du Val-de- Marne, « nous somme dans une épreuve de force ». Ce que confirme à son tour Alain Krivine, responsable national : « Cette journée doit être une étape pour préparer durant l’été une rentrée de luttes massives. » D’autant que pour lui, « la violence de ce projet est une véritable déclaration de guerre contre le monde du travail ». Visiblement, l’ensemble des forces politiques de la gauche de transformation sociale entendent s’impliquer fortement pour battre le gouvernement sur son projet de remise en cause de la retraite à soixante ans.

 

Source : L'Humanité, Max Staat

 

Les photos de la manif par Gérard Valck

 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 16:11

MANIFESTATION

JEUDI 24 JUIN 2010 A 14h00

 

REPUBLIQUE-BASTILLE-NATION

 

Rendez-vous des militants communistes à 13h30 Place de la Bastille à l'angle du Boulevard Beaumarchais.

 

 

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 09:42
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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 09:33
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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 12:14

Les développements de la crise qui secoue l’Europe montrent tout l’intérêt qu’il y a dans le débat sur les retraites à pointer l’importance d’une taxation des revenus financiers.

 

Les banques et certains de leurs clients –gros patrimoines et grands groupes –, les compagnies d’assurances et les fonds d’investissement de l’Hexagone sont parmi les plus importants créanciers de la Grèce et aussi de l’Espagne et du Portugal. Dans l’anonymat des marchés financiers, ils ne sont pas les derniers à engran¬ger intérêts et plus-values somptueux de leurs opérations sur les titres de dette publique. Ils empruntent bon marché et prêtent cher ! En 2008, le total des revenus financiers encaissés par les entreprises non financières et les institutions financières s’est élevé à 260 milliards d’euros, ce qui équivaut à environ 13 % du PIB. C’est considérable, mais en 2009 ils ont fait mieux encore

 

La taxation des revenus des profiteurs de la crise relève ainsi quasiment de ce que le philosophe allemand Kant appelait un « impératif catégorique ». Ce serait une mesure de justice et bien plus encore. Cette spéculation est aujourd’hui, pour le capitalisme, comme une drogue dont il ne peut se passer. Il réalise d’énormes profits financiers qu’il accumule et il les accumule pour réaliser des profits financiers encore plus élevés au détriment de la croissance et de l’emploi. Aussi, la taxation de ces revenus à un taux équivalant à celui de la cotisation patronale vieillesse (8 %), qui rapporterait près de 23 milliards d’euros, aurait des vertus purificatrices, elle permettrait un début de désintoxiquation des « accros » à la croissance financière et contribuerait à réorienter l’argent vers les besoins sociaux.

 

En même temps, il est encore plus décisif d’insister sur cet autre impératif que devrait constituer une réforme de l’assiette des cotisations patronales pour la protection sociale. Il s’agirait de faire de ces cotisations davantage qu’un prélèvement sur la richesse créée : un stimulant, un incitateur à créer encore davantage de richesses de manière efficace. Dans ce but, on modulerait le taux de cotisation de telle sorte que les entreprises qui limitent les salaires et licencient soient assujetties à des taux beaucoup plus lourds. Inversement, les entreprises qui développent les emplois, les salaires, la formation, seraient assujetties à des taux relativement plus bas.

Le dernier rapport du COR (Conseil d’orientation des retraites) l’a montré : il n’y a point d’avenir pour nos retraites si l’on ne relance pas la croissance réelle et cette base pérenne et féconde de financement que constituent l’emploi, les salaires, les qualifications avec les élévations de productivité que celles-ci permettent.

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 11:44

Retraites_27_5_10.jpg

Cliquez sur le tract pour le lire

 

 

Manifestation jeudi 27/5/10 : Denfert-Rochereau à 14h00 

 

 

 

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 11:52
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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 09:43

retraiteL’épouvantail est l’homme de paille du jardinier et le rapport du COR celui de Laurence Parisot ou de Nicolas Sarkozy.

 

Les prévisions financières vont être détaillées dans une seule perspective : faire peur aux salariés et truquer les termes du débat. Les trois scénarios dessinés par cet organisme nommé par le pouvoir ensevelissent l’opinion sous une avalanche de déficits pour imposer le report de cinq ans du départ effectif à la retraite, c’est-à-dire au-delà de soixante-six ans en 2020 et soixante et onze ans en 2050 !

 

Les hypothèses étant fondées sur l’état de crise actuelle, sur le maintien du chômage à un niveau très élevé et surtout sur le dogme patronal de l’impossibilité d’améliorer la participation patronale, un film catastrophe est produit au service de la déclaration d’Éric Woerth : « Il y a un sujet sur lequel évidemment le gouvernement n’est pas ouvert, c’est l’augmentation des prélèvements. » Pas touche aux revenus financiers, aux spéculations boursières, aux stock-options ni aux dividendes versés aux actionnaires ! Tous sont pourtant ponctionnés sur les fruits du travail ! Et ces bons apôtres prétendent agir dans l’intérêt des générations futures alors qu’ils le foulent au pied, en refusant de taxer les fortunes.

 

Parmi les ressources laissées en friche par le COR, plus de 30 milliards d’euros figurent dès cette année… Il s’agit des allégements de cotisations sociales consenties au patronat. Mais il est un nouveau dogme devant lequel le gouvernement voudrait que tous s’inclinent : c’est aux salariés et à eux seuls de financer leur retraite, comme si les pensions n’étaient pas des salaires socialisés par le jeu de la répartition. Voilà qui permet d’exclure le patronat de ceux qui seront sollicités et à Laurence Parisot de réclamer toujours plus de sang et de larmes… pour les autres. Rien d’étonnant à ce que, pour 71 % des personnes interrogées par Opinionway pour l’Institut de France, le mot « capitalisme » évoque quelque chose de négatif et que 77 % des Français considèrent que la croissance économique ne bénéficie qu’à un petit nombre, que ces bénéficiaires sont, pour 87 % des sondés, les actionnaires, tandis que les deux tiers voient dans les salariés les principales victimes du système. C’est vrai ! Et le dossier des retraites, tel que le gouvernement voudrait le boucler et le bâcler en quelques semaines, en apporte confirmation en un temps où les profits atteignent des records, même écornés par les soubresauts économiques, pour les géants du CAC 40.

 

Le droit à la retraite à soixante ans constitue une véritable conquête sociale qu’un pays, qui a doublé en quelque trente ans les richesses qu’il crée, a la possibilité de financer. Alors que les États-Unis commencent à peine à mettre en place un système de protection sociale, la France en a mis un au point qui contredit le principe de « la concurrence libre et non faussée », qui isole chaque salarié face aux multinationales. 58 % des personnes interrogées dans le sondage déjà cité sont persuadées qu’on peut « inventer mieux » que ce système capitaliste « imparfait » à leurs yeux.

 

Raison de plus pour ne pas en abandonner les prémices, la retraite à soixante ans pour tous avec des pensions convenables.

 

 

 

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 09:15

retraiteDans la bataille des retraites, il est bon de mettre le sujet en perspective et de montrer que la crise des systèmes de retraite, qu’ils soient par répartition ou par capitalisation, est liée à celle d’un capitalisme mondialisé et financiarisé.

 

L’écroulement des marchés boursiers a impacté les systèmes par capitalisation, qui ont vu la valeur de leurs investissements baisser de 23 % en 2008. Le développement du chômage et celui de la précarité tirent par ailleurs les systèmes par répartition vers le bas en diminuant leurs recettes. Cette évolution n’est pas ponctuelle. Tout donne à penser que l’atonie de la croissance risque de durer, particulièrement en Europe. Cela tend à montrer que les facteurs économiques ont certainement – en bien ou en mal – des effets bien plus grands sur l’équilibre des systèmes de retraite que les mutations démographiques. Ils peuvent rendre ces dernières très difficiles à supporter socialement ou, à l’opposé, permettre un épanouissement des relations intergénérationnelles.

 

Ce qui menace l’équilibre des régimes de retraite, ce sont donc moins les progrès obtenus en matière d’espérance de vie que le type de productivité inhérent au capitalisme qui tend à remplacer l’homme par la machine. Dans le contexte de la révolution informationnelle en cours, ce type de productivité, poussé en avant par les nouvelles technologies, induit à la fois une baisse considérable des coûts, particulièrement ceux du travail, et une suraccumulation de profits, de capitaux qui, en quête de rentabilité, nourrissent toutes sortes de spéculations. Ce formidable soufflet financier impose des prélèvements insupportables sur la croissance réelle au point de l’étouffer, générant de violentes crises telle celle traversée.

 

Pour rééquilibrer le financement des retraites, il ne s’agit pas d’imposer un autre partage des richesses tout en s’épargnant de remettre en cause la manière de les produire. Pour augmenter les recettes, il faut à la fois accroître la richesse produite grâce au développement de l’emploi qualifié et réduire les prélèvements du capital. Le nombre de cotisants progresserait et la masse des cotisations avec. Il faut donc transformer les gestions d’entreprise, mais aussi s’attaquer à cette enflure financière entretenue, soutenue par les politiques publiques, notamment en Europe, par toute la construction élaborée autour de l’euro et du marché unique. Il ne faut pas perdre de vue en effet que l’offensive actuelle contre les déficits publics, notamment contre les dépenses de protection sociale, vise en fait à permettre de restaurer et développer les prélèvements de la finance.

 

Entre la retraite à soixante ans dans de bonnes conditions et Paris place financière, il faut choisir.

 

 

 

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