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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 11:07
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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 11:03

Élections Européennes
Quand on est de gauche, on se rassemble

L
es états-majors politiques commencent à mettre sur pied leur dispositif électoral en vue du renouvellement du Parlement européen en juin 2009. Alors que la crise économique se fait déjà durement sentir dans le monde du travail, que les plans de licenciements, les fermetures d’entreprises et les délocalisations occupent l’avant-scène de l’actualité sociale, les élections européennes peuvent sembler un sujet bien futile, politicien en diable. Il est sûr que certaines combinaisons, mélan­ges paradoxaux de personnalités qui n’ont en commun que leur envie d’occuper un siège à Strasbourg et un bureau à Bruxelles, sont de puissants répulsifs pour la cause européenne. C’est évidemment vrai pour la droite UMP, qui cherche le meilleur moyen d’unir l’électorat ultralibéral, adepte de la concurrence libre et non faussée, aux conservateurs “ souverainistes ”, hostiles par principe à tout partage de responsabilités dans l’espace européen. Mais c’est aussi dramatiquement vrai dans d’autres sphères, quand José Bové, qui fit campagne contre le projet de constitution européenne aux côtés de toute la gauche du Non en 2005, fait équipe avec Daniel Cohn-Bendit, l’un des plus acharnés thuriféraires de l’eurolibéralisme.

A
u fil du temps, depuis trente ans que le Parlement européen est élu au suffrage universel, la participation électorale n’a cessé d’épouser une courbe descendante. Une crise de confiance et de légitimité affecte les institutions européennes alors que les décisions prises à Bruxelles ou dans les Conseils européens ont de plus en plus de répercussions et d’emprise sur la vie des Européens. Tout cela aurait pu continuer comme avant à l’abri des peuples tenus dans l’ignorance. Mais le 29 mai 2005, après une campagne de décryptage, d’explications, de débats, la majo­rité des Français eut raison du matraquage de propagande en faveur d’un texte déclinant tous les dogmes du libéralisme. L’UMP, la direction du PS, François Bayrou, les grands médias. “ Quand on est de gauche, on vote non ”, avait lancé Marie-George Buffet au tout début de la campagne, quand le Oui à la Constitution Giscard était crédité de plus de 60 % des voix. Le PC, des militants socialistes, avec Jean-Luc Mélenchon, partagèrent les estrades dès le début de cette campa­gne. D’autres suivirent dont un certain nombre aujourd’hui ont déserté le combat commun. Mais quatre ans après, d’autres énergies viendront s’intégrer dans un mouvement en renaissance. Dans cette optique, la rencontre entre le PCF et le nouveau Parti de gauche qui est en cours de construction ne peut qu’encourager tous les citoyens qui ne désespèrent pas de réconcilier l’Europe et les citoyens, de faire émerger une Europe sociale en dépassant les vieux dogmes qui lui font obstacle.

C
ette gauche est présente au Parlement européen. Et face aux deux grands partis qui se partagent le leadership dans les institutions de l’Union, le Parti populaire européen (droite) et le Parti socialiste européen (sociaux démocrates), les eurodé­putés communistes, socialistes de gauche, progressistes, développent au sein du groupe de la Gauche unitaire (GUE) une activité bien supérieure à ce que lais­serait supposer leur trop modeste nombre. Sans ces élus, qui aurait entendu par­ler de la directive Bolkestein favorisant le dumping social ? Sur qui auraient pu compter les syndicats européens pour lutter contre la libéralisation des services publics (poste, transports ferroviaires, énergie) ? De quels autres relais politiques dispose la Confédération européenne des syndicats dans sa lutte contre la direc­tive sur le temps de travail qui étend à toute l’Union européenne “ l’opt out ” britan­nique autorisant jusqu’à 65 heures de travail hebdomadaires ? Tous les groupes parlementaires ont rejeté les amendements déposés par la GUE, sur ce texte qui passera en deuxième lecture en décembre.

Q
uand on est de gauche, on se rassemble et on se bat pour l’Europe sociale.

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