Les promesses mensongères du maire, Patrick Ollier

« Je prends un deuxième engagement pour le reste du mandat 2015 à 2020 : en moyenne annuelle, la fiscalité de Rueil n'augmentera pas plus que l'inflation » (Mars 2014 Municipales)

La réalité des augmentations

• En 2015

Inflation 2014 : 0,5 %

Taxe d'habitation +3 %, Taxe foncière bâti +5 %et non bâti +3 %

• En 2016

Inflation 2015 : 0 %

Taxe d'habitation +2,75, Taxe foncière bâti + 4,5 %et non bâti +2,14 %

• Donc sur ce début de mandat de deux ans :

Inflation : 0,5 %

Taxe d'habitation + 5,83%,

Taxe foncière bâti + 9,74 %

et Taxe foncière non bâti + 5,19 %

Ce que vous allez réellement payer :

Il faut prendre en compte l’évolution des bases fiscales sur lesquelles s’appliquent ces taxes. Ces bases augmentent de 1% par décision de la loi de finances pour la taxe foncière et pour la taxe d’habitation. Il convient d’ajouter les 2,9% de diminution de l’abattement général à la base, calculé sur la valeur moyenne locative dans la ville.

En conséquence, pour 2016, l'augmentation réelle sur la feuille d’impôts des rueillois sera de près de 6% pour la taxe d’habitation, de 5,5% pour la taxe foncière.

Il en a déjà été de même en 2015, où les taux avaient été augmentés de 3% pour la taxe d’habitation, mais où l’augmentation réelle sur la feuille d’impôts tournait autour de 6-7%.

Pourtant, il y a moins de services et des tarifs en hausse constante

École des sports (4-5ans + 53%, 6-10ans + 19%)

Piscine (10 entrées : tarif plein + 9% et + 10% pour les scolaires)

Centres de loisir + 10%

Activités Prévention, Médiation et Jeunesse (+ 10%)

On peut ajouter l’École Municipale d’Arts, le Conservatoire ...

Sur un budget de 200 millions d’euros d’autres choix peuvent être faits !

Ce sont des choix politiques

S'il est vrai que le gouvernement a diminué fortement les subventions aux communes, les communes voisines ont trouvé d’autres solutions et n'ont pas voté d'augmentation malgré un taux d'imposition plus faible que Rueil.

Une mauvaise gestion appuyée sur des emprunts toxiques

En 2013, suivant les ressources du Ministère des finances la part des emprunts toxiques dans la dette de la ville de Rueil était de 42,13 % soient 64,1 millions d'euros

Par exemple la mairie avait signé un contrat proposé par la Caisse d’Épargne avec un taux d’intérêt de 35 % (chambre régionale des comptes)

Une gestion obscure et antisociale

La désinformation est constante sur les impôts locaux, elle l'est également dans le dossier de l'éco-quartier pour lequel on ne dispose pas du plan d'urbanisme. Où est l'habitat social ? Où est la démocratie ?